Les différentes techniques de PMA

Les naissances issues de la procréation médicalement assistée représentent, en France, environ une sur 32. LMDM vous détaille les différentes techniques.

Publié le 26/06/2020 10h57 - Mis à jour le 06/02/2024 14h4
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La FIV

C’est la technique la plus utilisée en France. Elle consiste à provoquer la rencontre entre un ovule et un spermatozoïde en laboratoire. Ces gamètes peuvent appartenir au couple qui essaye d’avoir un enfant mais peuvent aussi être issus de don de spermatozoïde ou d’ovocyte. Quand l’ovocyte est fécondé, il est ensuite introduit dans l’utérus de la femme pour qu’il s’accroche à la paroi utérine et se développe. D’où le terme « fécondation in vitro »(Nouvelle fenêtre).

L’insémination artificielle

C’est la technique la plus simple. Elle consiste à déposer les spermatozoïdes du conjoint ou d’un donneur dans l’utérus de la femme pour faciliter la rencontre avec l’ovule et la fécondation. En France, l’insémination représente 37 % des tentatives de PMA selon l’Agence de la biomédecine.

L’accueil d’embryon

C’est la technique la moins utilisée en France. Elle représente 0,01 % des naissances issues d'une PMA, soit 25 à 30 enfants chaque année, selon l'Institut national d’études démographiques (Ined). Elle s’adresse aux conjoints qui présentent chacun un problème de stérilité ou un risque de transmission d’une maladie génétique au bébé. L’embryon d’un couple de donneurs anonymes est alors transféré dans l’utérus de la maman.

En 2015, 145 embryons ont été transférés ce qui a abouti à la naissance de 27 bébés, contre 99 transferts et 14 naissances en 2010, selon l’Institut national de la santé et de la recherche médicale (Inserm).

La rédaction de La Maison des Maternelles