Sardou, la France à cœur ouvert
13h15, le dimanche...- Décryptage & investigation
- 1 h 24 min
- tous publics
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La France des années 70 hérite de la révolte de mai 68, de la libération sexuelle, ou encore, du marxisme. Pourtant, dans les urnes, elle élit deux présidents de droite : Georges Pompidou et Valéry Giscard d'Estaing. C’est comme si une majorité – silencieuse – avait pris le dessus in fine… Un artiste va lui donner une voix : Michel Sardou.
En 1970, Sardou fait une entrée fracassante dans les « hit-parades » avec des chansons qui reflètent la France éternelle : « Les bals populaires », « J'habite en France », ou encore « Mourir de plaisir ».
Peu à peu, il se mue en chroniqueur de l’actualité sociale de son époque. Il raconte l’anti-américanisme ambiant, la fin du navire « Le France », la peine de mort, les femmes… jusqu’à devenir le symbole d’un pays profondément divisé. Prenant le parti de l’émotion, du « Français moyen », il devient un porte-voix pour certains et un « fasciste » pour d’autres. Un statut difficile à porter pour le chanteur.
Fans ou non, Sardou fait désormais partie de notre inconscient collectif, telle une pièce du patrimoine de la chanson française.
Un film d'Anne-Claire Danel avec Henri Desaunay, Emile Gouveia-Vermelho, Nicolas Ducrot et Marielle Krouk
Présenté par : Laurent Delahousse