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Six nations 2024 : l'Angleterre s'impose à l'usure en Italie pour lancer son Tournoi

Menés à la pause, les Anglais se sont rassurés en renversant une Nazionale valeureuse pour la première du sélectionneur Gonzalo Quesada, samedi.

Une Angleterre à réaction. Mené dans le premier acte par l'Italie (14-17 à la pause), le XV de la Rose s'est sorti du pétrin et a fini par l'emporter (27-24), samedi 3 février à Rome pour son premier match du Tournoi des six nations 2024. Encore en rodage, les Anglais ont souffert et n'ont inscrit que deux essais, manquant ainsi d'empocher le bonus offensif. Mais l'essentiel est acquis, face à des Italiens revigorés après un Mondial catastrophique, pour la première du nouveau sélectionneur Gonzalo Quesada. La Nazionale décroche tout de même le point du bonus défensif grâce à un essai en toute fin de rencontre.

Démarrer un Tournoi sous le soleil printanier de la Ville éternelle n’est pas toujours gage de quiétude. Les Bleus, bousculés jusqu’au bout il y a tout juste un an (29-24) dans la même arène, en savent quelque chose. Alors l’Angleterre se contente de ce départ piano, qu’importent les balbutiements. D’autant que ce XV de la Rose, toujours porté par ses briscards Maro Itoje, George Ford ou Elliot Daly, n’est plus le même poil à gratter ennuyeux qu’à la Coupe du monde.

Avec quelques nouvelles têtes, l’Angleterre avait prévu d’envoyer du jeu. Ce n’est pas encore du hourra rugby, mais le plan ne se résume plus à des coups de pied du demi de mêlée Alex Mitchell et il s’agit déjà d’un pas important. L’essai de Daly en bout de ligne, après un franchissement de Tommy Freeman (20e, 10-8), en a été une illustration. Passée cette saillie, les joueurs de Steve Borthwick, secoués par des Italiens en quête de rachat, ont renoué avec leur pragmatisme pour marquer un deuxième essai au près par Mitchell (45e, 17-21) puis enquiller des pénalités.

Quesada dispose d'une base prometteuse

Mieux valait en effet se dépêtrer de cette Italie courageuse mais toujours incapable de tenir sur la durée d'un match. Après un trou d'air d'une demi-heure dans le second acte, elle a au moins eu le mérite d'arracher le bonus défensif après la sirène, par Monty Ioane (80e+4, 24-27).

Cela ne suffira pas peut-être pas pour éviter une nouvelle cuillère de bois, mais cela récompense au moins les efforts fournis dans un premier acte prometteur. L'Italie de Quesada y a fait le spectacle, prenant d'emblée le score par Alessandro Garbisi, au soutien d'une percée de Lorenzo Cannone (12e, 10-0), avant un deuxième essai par Tommaso Allan (26e, 17-8), en conclusion d'une attaque en première main parfaitement huilée.

À peine arrivé, l'ex-manager du Stade français a réussi à ranimer une équipe qui avait encaissé 156 points sur ses deux derniers matchs. Et il dispose d'une base prometteuse, avant de se rendre en Irlande, dimanche 11 février à 16 heures.

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