La vidéo n'est pas disponible
On parle de ce qui vous intéresse ?
Juste pour vous proposer des recommandations… qui vous intéressent ;)
Romeo Castellucci, Go down, Moses - Festival d'Automne 2014
- Arts & spectacles
- 54 min 24 s
- indisponible
- tous publics
Attention, certaines images peuvent choquer ou heurter la sensibilité des internautes L'histoire C’est l’histoire d’une jeune mère qui accouche de son enfant, Moïse, dans les toilettes d’un McDonald’s puis l’abandonne dans la ville. La police qui veut sauver l’enfant, l’interroge, essaye de savoir ce qu’elle en a fait. Tout d’abord mutique, la jeune mère s’enferme dans son silence, puis confie à l’inspecteur qu’elle l’a jeté dans le fleuve pour que ce fils, Moïse, « sauve l’humanité ». Fait divers ? Folie ? Ou rupture dans l’espace temps ? Après être entrés dans le cerveau de la jeune mère, apparaissent d’autres hommes et femmes dans une caverne, et un autre enfant, il y a 10 000 ans… "Go dow, Moses" représente l'Homme de manière symbolique Moïse, figure biblique essentielle, est à la fois l'enfant abandonné et l'adulte qui libère l'humanité de l'esclavage où la maintenait Pharaon. Moïse est aussi le seul homme à avoir rencontré Dieu, qui lui révèle son nom, son identité et les dix commandements. Dans ces commandements, tombe l'interdit divin : « Tu ne feras aucune image sculptée, rien qui ressemble à ce qui est dans les cieux là-haut, ou sur la terre ici-bas, ou dans les eaux au-dessous de la terre. » (En lire davantage sur ce commandement.). Romeo Castellucci s'attaque aux tabous Comme il le fait depuis des années, Romeo Castellucci s'attaque ici encore aux tabous religieux et humains, sans linéarité, sans narration. Il imagine la mère de Moïse, ensanglantée dans des toilettes d'aujourd'hui, qui vient d'accoucher de son enfant (Télérama propose une explication détaillée de la pièce). Il propose également une réflexion sur la question de l'image et de son interdiction. Romeo Castellucci, plus qu'un homme de théâtre Metteur en scène, plasticien et scénographe, Romeo Castellucci occupe une place à part dans le paysage théâtral contemporain. Il repousse les limites de l'art en mêlant les arts plastiques et vivants, pour créer des spectacles où le texte devient presque secondaire par rapport aux sensations. Il recherche sans cesse les audaces visuelles, sonores, sensorielles. En bousculant également de manière brute les tabous humains et religieux, il cherche à renouveler le langage théâtral. En 2014, le Festival d’Automne à Paris a programmé trois spectacles de Romeo Castellucci : "Go down Moses", "Schwanengesang D744", "Le Sacre du Printemps". Le travail de Nicolas Klotz Dans ce triptyque, le cinéaste Nicolas Klotz filme le travail de Romeo Castellucci avec une petite caméra BlackMagic depuis l’intérieur de son travail, des images et des sons qui les habitent. La liberté du mode de filmage, du travail sur l’image, et du montage, donnent à ces trois films une dimension cinématographique très loin de la « captation » ordinaire. « Comment définir le travail de Romeo avec des mots d’hier ? Théâtre ? Performance ? Art contemporain ? Tout cela à la fois et en même temps, tout autre chose. Autre chose qui se passe dans votre cerveau, qui pense en même temps que vous et contre vous. Romeo est un Alien. Un alien logé en vous, qui prend possession de vos nerfs au fur et à mesure que vous entrez son travail. » Nicolas Klotz Les deux autres volets du tryptique "Schwanengesang D744""Romeo Castellucci : Cerveau-couleur", une déambulation dans l'univers mental de Romeo Castellucci à partir des trois spectacles Aller plus loinDécouvrir le feuilleton de Libération sur Romeo Castellucci à l'occasion de sa mise en scène de "Moïse et Aaron" à l'Opéra national de Paris. « Nous avons demandé au visionnaire plasticien italien de nous raconter son travail. En une série de quatre interviews d'un quart d'heure, quatre semaines consécutives. »Voir "Moïse et Aaron" de Schönberg à l'Opéra national de Paris, mis en scène par Romeo Castellucci et diffusé par ARTE Concert
En savoir plus Attention, certaines images peuvent choquer ou heurter la sensibilité des internautes L'histoire C’est l’histoire d’une jeune mère qui accouche de son enfant, Moïse, dans les toilettes d’un McDonald’s puis l’abandonne dans la ville. La police qui veut sauver l’enfant, l’interroge, essaye de savoir ce qu’elle en a fait. Tout d’abord mutique, la jeune mère s’enferme dans son silence, puis confie à l’inspecteur qu’elle l’a jeté dans le fleuve pour que ce fils, Moïse, « sauve l’humanité ». Fait divers ? Folie ? Ou rupture dans l’espace temps ? Après être entrés dans le cerveau de la jeune mère, apparaissent d’autres hommes et femmes dans une caverne, et un autre enfant, il y a 10 000 ans… "Go dow, Moses" représente l'Homme de manière symbolique Moïse, figure biblique essentielle, est à la fois l'enfant abandonné et l'adulte qui libère l'humanité de l'esclavage où la maintenait Pharaon. Moïse est aussi le seul homme à avoir rencontré Dieu, qui lui révèle son nom, son identité et les dix commandements. Dans ces commandements, tombe l'interdit divin : « Tu ne feras aucune image sculptée, rien qui ressemble à ce qui est dans les cieux là-haut, ou sur la terre ici-bas, ou dans les eaux au-dessous de la terre. » (En lire davantage sur ce commandement.). Romeo Castellucci s'attaque aux tabous Comme il le fait depuis des années, Romeo Castellucci s'attaque ici encore aux tabous religieux et humains, sans linéarité, sans narration. Il imagine la mère de Moïse, ensanglantée dans des toilettes d'aujourd'hui, qui vient d'accoucher de son enfant (Télérama propose une explication détaillée de la pièce). Il propose également une réflexion sur la question de l'image et de son interdiction. Romeo Castellucci, plus qu'un homme de théâtre Metteur en scène, plasticien et scénographe, Romeo Castellucci occupe une place à part dans le paysage théâtral contemporain. Il repousse les limites de l'art en mêlant les arts plastiques et vivants, pour créer des spectacles où le texte devient presque secondaire par rapport aux sensations. Il recherche sans cesse les audaces visuelles, sonores, sensorielles. En bousculant également de manière brute les tabous humains et religieux, il cherche à renouveler le langage théâtral. En 2014, le Festival d’Automne à Paris a programmé trois spectacles de Romeo Castellucci : "Go down Moses", "Schwanengesang D744", "Le Sacre du Printemps". Le travail de Nicolas Klotz Dans ce triptyque, le cinéaste Nicolas Klotz filme le travail de Romeo Castellucci avec une petite caméra BlackMagic depuis l’intérieur de son travail, des images et des sons qui les habitent. La liberté du mode de filmage, du travail sur l’image, et du montage, donnent à ces trois films une dimension cinématographique très loin de la « captation » ordinaire. « Comment définir le travail de Romeo avec des mots d’hier ? Théâtre ? Performance ? Art contemporain ? Tout cela à la fois et en même temps, tout autre chose. Autre chose qui se passe dans votre cerveau, qui pense en même temps que vous et contre vous. Romeo est un Alien. Un alien logé en vous, qui prend possession de vos nerfs au fur et à mesure que vous entrez son travail. » Nicolas Klotz Les deux autres volets du tryptique "Schwanengesang D744""Romeo Castellucci : Cerveau-couleur", une déambulation dans l'univers mental de Romeo Castellucci à partir des trois spectacles Aller plus loinDécouvrir le feuilleton de Libération sur Romeo Castellucci à l'occasion de sa mise en scène de "Moïse et Aaron" à l'Opéra national de Paris. « Nous avons demandé au visionnaire plasticien italien de nous raconter son travail. En une série de quatre interviews d'un quart d'heure, quatre semaines consécutives. »Voir "Moïse et Aaron" de Schönberg à l'Opéra national de Paris, mis en scène par Romeo Castellucci et diffusé par ARTE Concert