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Mulatu Astatke au Nancy Jazz Pulsations 2011
- Arts & spectacles
- 1 h 8 min
- indisponible
- tous publics
En effet, le réalisateur Jim Jarmush, fer de lance du cinéma indépendant américain des années 1990-2000 et mélomane respecté, lui demande de signer en 2005 une partie de la bande originale du film. Les ritournelles lancinantes et les mélodies moites regroupant influences latines et instruments traditionnels d'Afrique suivent les pérégrinations amoureuses d'un Bill Murray aussi apathique qu'attachant. Ainsi, les titres emblématiques de l'opus "Ethiopiques Vol.4", réédités quelques années plus tôt par le label français Buda Music, donnent un nouveau souffle à la carrière internationale du musicien. Viendront ensuite trois albums, dont le très remarqué "Sketches of Ethiopia" en 2013, « un disque entre métissage et tradition », selon Les Inrocks. Découvrez Yegelle Tezeta, titre phare de l'album "Ethiopiques Vol.4" et présent sur la bande originale du film "Broken Flowers" : [[asset:video:192503 {"mode":"in_body","align":"none"}]] Fusion des gammes Vibraphoniste également spécialiste du krar, instrument à corde originaire d'Érythrée et d'Éthiopie, Mulatu Astatke quitte son pays natal dans les années 1950 pour aller étudier la musique en Angleterre puis aux États-Unis. Il y fait la connaissance de Duke Ellington, Tito Fuente et commence à étudier les mélanges de sonorités. À New-York, il expérimente des rapprochements entre jazz et musique éthiopienne, fusionnant ainsi deux types de gammes (respectivement douze tons en Occident contre cinq dans cette région d'Afrique). « J'appelle simplement l'éthio-jazz "cinq contre douze", confiait Mulatu Astatke à Culturebox en octobre 2013. Bien sûr, habituellement, les gammes à douze tons sont très sophistiquées, compliquées. Pour fusionner les douze tons avec les gammes de cinq tons, vous devez bien sûr faire attention à ne pas perdre le thème, la teinte, le caractère de ces cinq notes. »