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Légende d'Arménie à l'Opéra Comique
- Arts & spectacles
- 1 h 54 min
- indisponible
- tous publics
Voyage au cœur de l'Arménie à travers les œuvres de Prokofiev, Khatchaturian et AprikianSoirée sous le signe de l'Arménie à l'Opéra Comique avec au programme la "Symphonie classique" de Sergueï Prokofiev, la "Mascarade Suite" d’Aram Khatchaturian, et "La Naissance de David de Sassoun" de Garbis Aprikian.La soirée s’ouvre avec la Symphonie classique de Sergueï Prokofiev qui, âgé de 26 ans en 1916, commença la composition de cette première symphonie en quatre mouvements (Allegro, Larghetto, Gavotta, Finale). La création de l’œuvre eut lieu le 21 avril 1918 à Pétrograd sous la direction du musicien, elle remporta un très vif et encourageant succès pour le jeune compositeur.La deuxième œuvre inscrite au programme est la Mascarade Suite d’Aram Khatchaturian, sans doute le plus connu des compositeurs arméniens qui est toujours resté proche de ses origines et de son folklore : « Être lié à son peuple, puiser dans les sources intarissables de son art, n’est-ce pas le but suprême de tout artiste ? ». Après le triomphe en 1940 de son Concerto pour violon qui le rendit célèbre, Khatchaturian composa l’année suivante la musique de scène de Mascarade, la pièce du poète Lermontov dont l’action se situe en 1830 à Saint- Pétersbourg pendant un bal masqué. L’œuvre fut créée en 1944. Chacun des cinq thèmes qui se succèdent exprime un climat particulier de la pièce et évoque le rythme entraînant de la danse. Le premier mouvement de la Suite, La Valse, aux couleurs dramatiques, a connu une grande popularité. La Naissance de David de Sassoun qui célèbre le héros national arménien compte parmi les œuvres majeures du compositeur. Dédié à la chorale Sipan- Komitas, cet oratorio pour soli, deux chœurs et orchestre que Garbis Aprikian dirigea pour la première fois en 1994 au grand amphithéâtre de la Sorbonne, fut composé d’après la pièce en 3 actes et un prologue d’Hagop Oshagan (1883- 1948), elle était initialement destinée aux élèves du séminaire arménien de Jérusalem. Selon ses propos, Garbis Aprikian a retenu « le prologue pour faire un oratorio, car cet épisode a un sens symbolique ». L’œuvre sera servie par trois interprètes prometteurs parmi les meilleurs de leur génération : Naïra Abrahamyan, soprano, Stella Grigorian, mezzo-soprano et Wiard Witholt, baryton. L’Orchestre et le Chœur Calouste Gulbenkian ainsi que la Maîtrise des Hauts-de-Seine, seront tous sous la direction d’Alain Altinoglu, aujourd’hui l’un des chefs les plus convoités de la planète lyrique.
En savoir plus Voyage au cœur de l'Arménie à travers les œuvres de Prokofiev, Khatchaturian et Aprikian
Soirée sous le signe de l'Arménie à l'Opéra Comique avec au programme la "Symphonie classique" de Sergueï Prokofiev, la "Mascarade Suite" d’Aram Khatchaturian, et "La Naissance de David de Sassoun" de Garbis Aprikian.
La soirée s’ouvre avec la Symphonie classique de Sergueï Prokofiev qui, âgé de 26 ans en 1916, commença la composition de cette première symphonie en quatre mouvements (Allegro, Larghetto, Gavotta, Finale). La création de l’œuvre eut lieu le 21 avril 1918 à Pétrograd sous la direction du musicien, elle remporta un très vif et encourageant succès pour le jeune compositeur.La deuxième œuvre inscrite au programme est la Mascarade Suite d’Aram Khatchaturian, sans doute le plus connu des compositeurs arméniens qui est toujours resté proche de ses origines et de son folklore : « Être lié à son peuple, puiser dans les sources intarissables de son art, n’est-ce pas le but suprême de tout artiste ? ». Après le triomphe en 1940 de son Concerto pour violon qui le rendit célèbre, Khatchaturian composa l’année suivante la musique de scène de Mascarade, la pièce du poète Lermontov dont l’action se situe en 1830 à Saint- Pétersbourg pendant un bal masqué. L’œuvre fut créée en 1944. Chacun des cinq thèmes qui se succèdent exprime un climat particulier de la pièce et évoque le rythme entraînant de la danse. Le premier mouvement de la Suite, La Valse, aux couleurs dramatiques, a connu une grande popularité. La Naissance de David de Sassoun qui célèbre le héros national arménien compte parmi les œuvres majeures du compositeur. Dédié à la chorale Sipan- Komitas, cet oratorio pour soli, deux chœurs et orchestre que Garbis Aprikian dirigea pour la première fois en 1994 au grand amphithéâtre de la Sorbonne, fut composé d’après la pièce en 3 actes et un prologue d’Hagop Oshagan (1883- 1948), elle était initialement destinée aux élèves du séminaire arménien de Jérusalem. Selon ses propos, Garbis Aprikian a retenu « le prologue pour faire un oratorio, car cet épisode a un sens symbolique ». L’œuvre sera servie par trois interprètes prometteurs parmi les meilleurs de leur génération : Naïra Abrahamyan, soprano, Stella Grigorian, mezzo-soprano et Wiard Witholt, baryton. L’Orchestre et le Chœur Calouste Gulbenkian ainsi que la Maîtrise des Hauts-de-Seine, seront tous sous la direction d’Alain Altinoglu, aujourd’hui l’un des chefs les plus convoités de la planète lyrique.
Soirée sous le signe de l'Arménie à l'Opéra Comique avec au programme la "Symphonie classique" de Sergueï Prokofiev, la "Mascarade Suite" d’Aram Khatchaturian, et "La Naissance de David de Sassoun" de Garbis Aprikian.
La soirée s’ouvre avec la Symphonie classique de Sergueï Prokofiev qui, âgé de 26 ans en 1916, commença la composition de cette première symphonie en quatre mouvements (Allegro, Larghetto, Gavotta, Finale). La création de l’œuvre eut lieu le 21 avril 1918 à Pétrograd sous la direction du musicien, elle remporta un très vif et encourageant succès pour le jeune compositeur.La deuxième œuvre inscrite au programme est la Mascarade Suite d’Aram Khatchaturian, sans doute le plus connu des compositeurs arméniens qui est toujours resté proche de ses origines et de son folklore : « Être lié à son peuple, puiser dans les sources intarissables de son art, n’est-ce pas le but suprême de tout artiste ? ». Après le triomphe en 1940 de son Concerto pour violon qui le rendit célèbre, Khatchaturian composa l’année suivante la musique de scène de Mascarade, la pièce du poète Lermontov dont l’action se situe en 1830 à Saint- Pétersbourg pendant un bal masqué. L’œuvre fut créée en 1944. Chacun des cinq thèmes qui se succèdent exprime un climat particulier de la pièce et évoque le rythme entraînant de la danse. Le premier mouvement de la Suite, La Valse, aux couleurs dramatiques, a connu une grande popularité. La Naissance de David de Sassoun qui célèbre le héros national arménien compte parmi les œuvres majeures du compositeur. Dédié à la chorale Sipan- Komitas, cet oratorio pour soli, deux chœurs et orchestre que Garbis Aprikian dirigea pour la première fois en 1994 au grand amphithéâtre de la Sorbonne, fut composé d’après la pièce en 3 actes et un prologue d’Hagop Oshagan (1883- 1948), elle était initialement destinée aux élèves du séminaire arménien de Jérusalem. Selon ses propos, Garbis Aprikian a retenu « le prologue pour faire un oratorio, car cet épisode a un sens symbolique ». L’œuvre sera servie par trois interprètes prometteurs parmi les meilleurs de leur génération : Naïra Abrahamyan, soprano, Stella Grigorian, mezzo-soprano et Wiard Witholt, baryton. L’Orchestre et le Chœur Calouste Gulbenkian ainsi que la Maîtrise des Hauts-de-Seine, seront tous sous la direction d’Alain Altinoglu, aujourd’hui l’un des chefs les plus convoités de la planète lyrique.