La vidéo n'est pas disponible
On parle de ce qui vous intéresse ?
Juste pour vous proposer des recommandations… qui vous intéressent ;)
Climat, inflation, moustiques : l'été gâché des Français ?
C dans l'air- 1 h 5 min
- Français
- indisponible
- tous publics
Axel de Tarlé décrypte en direct l'actualité en compagnie de quatre experts. En fin d'émission, ils répondent aux questions des téléspectateurs. Une fois encore les Français ont fait face cet été à un climat détraqué. Le mois de juillet a, comme le mois précédent, été particulièrement chaud et sec. Sur les deux tiers du territoire, le niveau des nappes phréatiques était en dessous des normales de saison. En août, au contraire, on pouvait se croire déjà en automne dans toute une partie du pays. En pleine saison estivale, le mercure a fait pâle figure sur la moitié nord de l’Hexagone, avec des températures maximales qui n'ont pas dépassé 19 à 24 degrés de la Bretagne à la Belgique. A cela il a fallu ajouter la pluie que l'on n'attendait plus. Loin d'être idéal pour les vacanciers, qui ont par ailleurs dû composer avec une situation économique difficile. Concentrée dans un premier temps sur l'énergie, l'inflation s'est depuis un an propagée aux produits alimentaires. Entre le dernier trimestre 2021 et le deuxième trimestre 2023, les prix dans les rayons ont en effet augmenté de 18,4 % selon l'Insee. Une véritable flambée à laquelle les ménages se sont donc adaptés. Et les économies se sont poursuivies pendant les congés. Cet été seuls 60% d'entre eux sont en effet partis en vacances, contre environ 80% en moyenne avant la crise Covid. Ceux qui ont pu partir ont décidé de faire baisser le prix de leur séjour. Certains sont passés du séjour à l'hôtel à celui en mobil home, d'autres ont tout simplement planté leur tente en camping. Peu ou pas de repas au restaurant, au plus grand désarroi des restaurateurs. Les Français ont essayé de maîtriser au mieux leur budget. Certains n'ont donc jamais eu l'esprit totalement libre. Ils ont également fait face à un ennemi désormais présent partout sur le territoire hexagonal : le moustique tigre. Véritable fléau pour de nombreux vacanciers. En dépit de ce taux de départ plus faible, de nombreux sites touristiques ont une fois encore été confrontés au surtourisme. Plusieurs sites touristiques de France, déjà saturés par l'affluence ont déjà agi. Une réservation est ainsi obligatoire pour accéder aux Calanques à Marseille, et des quotas ont été mis en place sur l'île bretonne de Bréhat. Élu plus beau village du monde par magazine américain "Travel + Leisure", Gordes, une commune française située dans le département du Vaucluse, en région Provence-Alpes-Côte d'Azur est, elle aussi, submergée par les touristes. Le village accueille environ 1 million de visiteurs à l’année, selon son maire Richard Kitaeff. Ce tourisme de masse fait débat dans la commune. L'édile s'organise pour limiter la fréquentation touristique et préserver la qualité de vie de ses habitants. Au moment des vacances, si certains choisissent entre la montagne et la mer, entre le sud et le nord, entre le bouillonnement d’une grande ville et le calme d’un village de campagne, d'autres cherchent l’aventure. Coûte que coûte. Ceux-là partent à la découverte de lieux davantage célèbres pour les catastrophes qui les ravagent que pour leurs hôtels et leurs plages. Un tourisme sous adrénaline, où le danger se mêle parfois à la réalité. Syrie, Afghanistan ou Iran... Si pour la plupart d'entre nous, ces régions en guerre ou qui en portent encore les stigmates, n'évoquent que le fracas et la désolation, ils attirent ces voyageurs de l’extrême. Comment conjuguer vacances et contrainte financière ? Comment allier économie et écologie, et protéger les sites sans exclure les touristes ? Pourquoi certains risquent-ils leur vie en vacances dans des lieux où d’autres luttent désespérément pour survivre ? Les invités : - Philippe Dessertine, directeur de l’Institut de Haute Finance, auteur de " Le grand basculement "- Sandra Hoibian, directrice générale du CRÉDOC- Rachel Binhas, journaliste au service société – " Marianne "- Vanguelis Panayotis, président de MKG Consulting- Jean Viard, sociologue - Directeur de recherche au Cevipof/CNRS (Skype)
En savoir plusDu même programme
- C dans l'air C dans l'air Spécial Iran diffusé le 26/05 | 2 h 17 min
- C dans l'air C dans l'air Edition spéciale Etats-Unis diffusé le 13/10 | 2 h 20 min
- C dans l'air plus que 1j C dans l'air Trump en roue libre... et ça lui réussit ! diffusé le 16/10 | 1 h 4 min
- C dans l'air plus que 2j C dans l'air Immigration, sécurité : les paris risqués de Retailleau diffusé le 17/10 | 1 h 5 min
Axel de Tarlé décrypte en direct l'actualité en compagnie de quatre experts. En fin d'émission, ils répondent aux questions des téléspectateurs.
Une fois encore les Français ont fait face cet été à un climat détraqué. Le mois de juillet a, comme le mois précédent, été particulièrement chaud et sec. Sur les deux tiers du territoire, le niveau des nappes phréatiques était en dessous des normales de saison. En août, au contraire, on pouvait se croire déjà en automne dans toute une partie du pays. En pleine saison estivale, le mercure a fait pâle figure sur la moitié nord de l’Hexagone, avec des températures maximales qui n'ont pas dépassé 19 à 24 degrés de la Bretagne à la Belgique. A cela il a fallu ajouter la pluie que l'on n'attendait plus.
Loin d'être idéal pour les vacanciers, qui ont par ailleurs dû composer avec une situation économique difficile. Concentrée dans un premier temps sur l'énergie, l'inflation s'est depuis un an propagée aux produits alimentaires. Entre le dernier trimestre 2021 et le deuxième trimestre 2023, les prix dans les rayons ont en effet augmenté de 18,4 % selon l'Insee. Une véritable flambée à laquelle les ménages se sont donc adaptés. Et les économies se sont poursuivies pendant les congés. Cet été seuls 60% d'entre eux sont en effet partis en vacances, contre environ 80% en moyenne avant la crise Covid. Ceux qui ont pu partir ont décidé de faire baisser le prix de leur séjour. Certains sont passés du séjour à l'hôtel à celui en mobil home, d'autres ont tout simplement planté leur tente en camping. Peu ou pas de repas au restaurant, au plus grand désarroi des restaurateurs. Les Français ont essayé de maîtriser au mieux leur budget. Certains n'ont donc jamais eu l'esprit totalement libre. Ils ont également fait face à un ennemi désormais présent partout sur le territoire hexagonal : le moustique tigre. Véritable fléau pour de nombreux vacanciers.
En dépit de ce taux de départ plus faible, de nombreux sites touristiques ont une fois encore été confrontés au surtourisme. Plusieurs sites touristiques de France, déjà saturés par l'affluence ont déjà agi. Une réservation est ainsi obligatoire pour accéder aux Calanques à Marseille, et des quotas ont été mis en place sur l'île bretonne de Bréhat. Élu plus beau village du monde par magazine américain "Travel + Leisure", Gordes, une commune française située dans le département du Vaucluse, en région Provence-Alpes-Côte d'Azur est, elle aussi, submergée par les touristes. Le village accueille environ 1 million de visiteurs à l’année, selon son maire Richard Kitaeff. Ce tourisme de masse fait débat dans la commune. L'édile s'organise pour limiter la fréquentation touristique et préserver la qualité de vie de ses habitants.
Au moment des vacances, si certains choisissent entre la montagne et la mer, entre le sud et le nord, entre le bouillonnement d’une grande ville et le calme d’un village de campagne, d'autres cherchent l’aventure. Coûte que coûte. Ceux-là partent à la découverte de lieux davantage célèbres pour les catastrophes qui les ravagent que pour leurs hôtels et leurs plages. Un tourisme sous adrénaline, où le danger se mêle parfois à la réalité. Syrie, Afghanistan ou Iran... Si pour la plupart d'entre nous, ces régions en guerre ou qui en portent encore les stigmates, n'évoquent que le fracas et la désolation, ils attirent ces voyageurs de l’extrême.
Comment conjuguer vacances et contrainte financière ?
Comment allier économie et écologie, et protéger les sites sans exclure les touristes ?
Pourquoi certains risquent-ils leur vie en vacances dans des lieux où d’autres luttent désespérément pour survivre ?
Les invités :
- Philippe Dessertine, directeur de l’Institut de Haute Finance, auteur de " Le grand basculement "
- Sandra Hoibian, directrice générale du CRÉDOC
- Rachel Binhas, journaliste au service société – " Marianne "
- Vanguelis Panayotis, président de MKG Consulting
- Jean Viard, sociologue - Directeur de recherche au Cevipof/CNRS (Skype)
Présenté par : Axel de Tarlé
Maison de production : France Télévisions / Maximal Productions