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Poutine : l'humiliation de trop ?
C dans l'air- 1 h 3 min
- Français
- indisponible
- tous publics
Pas de trêve sur le front ukrainien. Des frappes russes ont touché plusieurs villes d’Ukraine avant et après le Nouvel An alors que Kiev a reconnu avoir mené une frappe meurtrière sur des soldats russes. Fait suffisamment rare pour être souligné la Russie a admis, et c’est une première, avoir perdu 63 soldats dans le bombardement de Makiïvka, en territoire séparatiste dans l'est du pays. Mais le bilan pourrait être bien plus lourd. Il ne reste plus rien ou presque du bâtiment qui abritait près de 400 soldats et un dépôt d’armes dans ce centre de l’armée russe. "Le 31 décembre, jusqu'à 10 unités d'équipements militaires ennemis de divers types ont été détruites ou endommagées", a expliqué l'état-major ukrainien sur Facebook, indiquant que le bilan des pertes humaines russes était en cours d'évaluation.Un désastre pour l’armée russe lourd de sens et sévèrement critiqué à Moscou alors que le Kremlin entend toujours relancer l’offensive. Dans ses vœux pour 2023, Vladimir Poutine l’a d’ailleurs répété : la victoire reste l’objectif. Le chef du Kremlin a une nouvelle fois défendu sa guerre en Ukraine contre le régime "néonazi" soutenu par les Américains et les Européens mais aussi évoqué un événement "vraiment décisif et important" qui "jette les bases" d’une "véritable indépendance" pour la Russie. Le président ukrainien a de son côté assuré que son pays "ne pardonnera pas" à la Russie. 2023 sera l’année de "la victoire", a avancé Volodymyr Zelensky, appelant ses compatriotes au "travail", à la "lutte" et à l’"aide mutuelle", plus de dix mois après le déclenchement de l’invasion de son pays par la Russie, le 24 février 2022.Une guerre qui en dix mois a déjà fait des dizaines de milliers de morts aux portes de l'Europe mais a aussi relancé une course à l’armement inédite dans le monde, et fait ressurgir la menace nucléaire. 40 000 hommes de l’Otan, trois fois plus qu’avant l’invasion, sont désormais déployés sur le front et prêts à réagir à tout instant. Les budgets militaires de diverses chancelleries occidentales ont explosé dans le but de parer à toute éventualité. Les voisins de la Russie s'activent pour renforcer leur arsenal militaire. C'est notamment le cas de la Pologne qui passe de multiples commandes aux États-Unis et en Corée du Sud. Une course aux armements que l’on observe également dans le Pacifique, sur fond de manœuvres chinoises autour de Taïwan, d’incursions multiples et d'essais d'armement sans précédent réalisés cette année par la Corée du Nord.Parallèlement, la liste des oligarques russes décédés ces derniers mois dans des conditions suspectes vient de s’allonger. Pavel Antov, surnommé le "député le plus riche" de Russie, a été retrouvé mort le 25 décembre au pied de son hôtel en Inde. Il avait critiqué l'invasion de l'Ukraine par son pays. Deux jours plus tôt, son ami, l'homme d'affaires Vladimir Bydanov, était décédé dans le même hôtel, officiellement d’une crise cardiaque. Suicide, noyade, venin de crapaud… Quatorze oligarques russes ont trouvé la mort dans des circonstances douteuses depuis le début de la guerre.Alors quelle est la situation en Ukraine ? Que sait-on du bombardement de Makiïvka ? Quels sont les enjeux de cette nouvelle course à l'armement que l’on observe dans le monde ? Enfin que sait-on des quatorze oligarques russes morts depuis le début de la guerre en Ukraine ? Invités : - François Clémenceau, rédacteur en chef international - Le Journal du Dimanche - Général Dominique Trinquand, ancien chef de la mission militaire française auprès de l’ONU - Tatiana Kastouéva-Jean, directrice du Centre Russie / NEI - IFRI (Institut Français des Relations Internationales) - Anne Nivat, Grand reporter - Le Point et auteure de "Un continent derrière Poutine ?"
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Pas de trêve sur le front ukrainien. Des frappes russes ont touché plusieurs villes d’Ukraine avant et après le Nouvel An alors que Kiev a reconnu avoir mené une frappe meurtrière sur des soldats russes. Fait suffisamment rare pour être souligné la Russie a admis, et c’est une première, avoir perdu 63 soldats dans le bombardement de Makiïvka, en territoire séparatiste dans l'est du pays. Mais le bilan pourrait être bien plus lourd. Il ne reste plus rien ou presque du bâtiment qui abritait près de 400 soldats et un dépôt d’armes dans ce centre de l’armée russe. "Le 31 décembre, jusqu'à 10 unités d'équipements militaires ennemis de divers types ont été détruites ou endommagées", a expliqué l'état-major ukrainien sur Facebook, indiquant que le bilan des pertes humaines russes était en cours d'évaluation.
Un désastre pour l’armée russe lourd de sens et sévèrement critiqué à Moscou alors que le Kremlin entend toujours relancer l’offensive. Dans ses vœux pour 2023, Vladimir Poutine l’a d’ailleurs répété : la victoire reste l’objectif. Le chef du Kremlin a une nouvelle fois défendu sa guerre en Ukraine contre le régime "néonazi" soutenu par les Américains et les Européens mais aussi évoqué un événement "vraiment décisif et important" qui "jette les bases" d’une "véritable indépendance" pour la Russie. Le président ukrainien a de son côté assuré que son pays "ne pardonnera pas" à la Russie. 2023 sera l’année de "la victoire", a avancé Volodymyr Zelensky, appelant ses compatriotes au "travail", à la "lutte" et à l’"aide mutuelle", plus de dix mois après le déclenchement de l’invasion de son pays par la Russie, le 24 février 2022.
Une guerre qui en dix mois a déjà fait des dizaines de milliers de morts aux portes de l'Europe mais a aussi relancé une course à l’armement inédite dans le monde, et fait ressurgir la menace nucléaire. 40 000 hommes de l’Otan, trois fois plus qu’avant l’invasion, sont désormais déployés sur le front et prêts à réagir à tout instant. Les budgets militaires de diverses chancelleries occidentales ont explosé dans le but de parer à toute éventualité. Les voisins de la Russie s'activent pour renforcer leur arsenal militaire. C'est notamment le cas de la Pologne qui passe de multiples commandes aux États-Unis et en Corée du Sud. Une course aux armements que l’on observe également dans le Pacifique, sur fond de manœuvres chinoises autour de Taïwan, d’incursions multiples et d'essais d'armement sans précédent réalisés cette année par la Corée du Nord.
Parallèlement, la liste des oligarques russes décédés ces derniers mois dans des conditions suspectes vient de s’allonger. Pavel Antov, surnommé le "député le plus riche" de Russie, a été retrouvé mort le 25 décembre au pied de son hôtel en Inde. Il avait critiqué l'invasion de l'Ukraine par son pays. Deux jours plus tôt, son ami, l'homme d'affaires Vladimir Bydanov, était décédé dans le même hôtel, officiellement d’une crise cardiaque. Suicide, noyade, venin de crapaud… Quatorze oligarques russes ont trouvé la mort dans des circonstances douteuses depuis le début de la guerre.
Alors quelle est la situation en Ukraine ? Que sait-on du bombardement de Makiïvka ? Quels sont les enjeux de cette nouvelle course à l'armement que l’on observe dans le monde ? Enfin que sait-on des quatorze oligarques russes morts depuis le début de la guerre en Ukraine ?
Un désastre pour l’armée russe lourd de sens et sévèrement critiqué à Moscou alors que le Kremlin entend toujours relancer l’offensive. Dans ses vœux pour 2023, Vladimir Poutine l’a d’ailleurs répété : la victoire reste l’objectif. Le chef du Kremlin a une nouvelle fois défendu sa guerre en Ukraine contre le régime "néonazi" soutenu par les Américains et les Européens mais aussi évoqué un événement "vraiment décisif et important" qui "jette les bases" d’une "véritable indépendance" pour la Russie. Le président ukrainien a de son côté assuré que son pays "ne pardonnera pas" à la Russie. 2023 sera l’année de "la victoire", a avancé Volodymyr Zelensky, appelant ses compatriotes au "travail", à la "lutte" et à l’"aide mutuelle", plus de dix mois après le déclenchement de l’invasion de son pays par la Russie, le 24 février 2022.
Une guerre qui en dix mois a déjà fait des dizaines de milliers de morts aux portes de l'Europe mais a aussi relancé une course à l’armement inédite dans le monde, et fait ressurgir la menace nucléaire. 40 000 hommes de l’Otan, trois fois plus qu’avant l’invasion, sont désormais déployés sur le front et prêts à réagir à tout instant. Les budgets militaires de diverses chancelleries occidentales ont explosé dans le but de parer à toute éventualité. Les voisins de la Russie s'activent pour renforcer leur arsenal militaire. C'est notamment le cas de la Pologne qui passe de multiples commandes aux États-Unis et en Corée du Sud. Une course aux armements que l’on observe également dans le Pacifique, sur fond de manœuvres chinoises autour de Taïwan, d’incursions multiples et d'essais d'armement sans précédent réalisés cette année par la Corée du Nord.
Parallèlement, la liste des oligarques russes décédés ces derniers mois dans des conditions suspectes vient de s’allonger. Pavel Antov, surnommé le "député le plus riche" de Russie, a été retrouvé mort le 25 décembre au pied de son hôtel en Inde. Il avait critiqué l'invasion de l'Ukraine par son pays. Deux jours plus tôt, son ami, l'homme d'affaires Vladimir Bydanov, était décédé dans le même hôtel, officiellement d’une crise cardiaque. Suicide, noyade, venin de crapaud… Quatorze oligarques russes ont trouvé la mort dans des circonstances douteuses depuis le début de la guerre.
Alors quelle est la situation en Ukraine ? Que sait-on du bombardement de Makiïvka ? Quels sont les enjeux de cette nouvelle course à l'armement que l’on observe dans le monde ? Enfin que sait-on des quatorze oligarques russes morts depuis le début de la guerre en Ukraine ?
Invités :
- François Clémenceau, rédacteur en chef international - Le Journal du Dimanche
- Général Dominique Trinquand, ancien chef de la mission militaire française auprès de l’ONU
- Tatiana Kastouéva-Jean, directrice du Centre Russie / NEI - IFRI (Institut Français des Relations Internationales)
- Anne Nivat, Grand reporter - Le Point et auteure de "Un continent derrière Poutine ?"
Présenté par : Caroline Roux, Axel de Tarlé