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Mélenchon lance la "bataille générale"
C dans l'air- 1 h 6 min
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"En retrait mais pas en retraite". Après deux mois d'absence, Jean-Luc Mélenchon n'a pas abandonné le combat politique la conflictualité. Dans la Drôme, à l'occasion des "amphis d'été" de la France Insoumise, il a promis pour la rentrée politique "la bataille générale" face au gouvernement, qu'il continue de prendre pour cible. Il a même estimé qu'un "compte à rebours de la dissolution" de l'Assemblée était enclenché. Il revendique pour son mouvement le statut de première force d'opposition du pays. L'exécutif semble sur ce point lui donner quitus. Trois membres du gouvernement se sont en effet rendus à l'université d'été des insoumis. Clément Beaune, Olivia Grégoire et Marlène Schiappa se sont prêtés au jeu des débats avec des députés de la principale formation de la NUPES. Les partis de l'union de gauche n'ont pas fait d'université commune, choisissant de garder chacun leur propre réunion. Car chez EELV, le PS et le PCF, l'heure est à se prémunir des risques d'hégémonie de LFI. Les trois partis se sont montrés sceptiques sur la perspective voulue par les Insoumis de s'allier aux européennes de 2024, notant des divergences sur l'Europe. Au sein de la majorité, il est déjà temps de préparer la succession d'Emmanuel Macron. Le chef de l'Etat ne pourra en effet pas être à nouveau candidat en 2027, en vertu de la constitution. L'heure est à la construction de l'unité. Dans cette optique, à l’heure où les principales formations politiques entament leurs traditionnelles universités d'été pour galvaniser les troupes, la majorité présidentielle organise de son côté un événement sobrement appelé "séminaire des cadres". La République en marche doit fusionner mi-septembre avec Territoire de progrès et Agir, sous le nom de Renaissance. Leurs cadres se réunissent ce samedi à Metz, en Moselle, pour s’entendre sur les valeurs communes. Mais LREM et ces partis satellites de la majorité ont encore du chemin à parcourir pour structurer cette proposition politique. On est loin de l'esprit de la première heure du mouvement En Marche, qui a porté Emmanuel Macron en 2016 et 2017. Loin des débats nationaux, les élus locaux sont, comme les ménages, confrontés à l'inflation. Dans les petites communes, les maires essaient de s'en sortir. La chasse au gaspillage devient une priorité pour économiser l'argent public et tenter de maintenir la qualité de vie des administrés. Certaines promesses de campagne, devenues trop coûteuses, ne peuvent donc pas être mises en œuvre pour le moment. Comme l'embauche de policiers municipaux supplémentaires. La France Insoumise souhaite-t-elle avaler la NUPES pour devenir le véritable leader de cette formation ? La majorité présidentielle va-t-elle réussir à préparer la succession d'Emmanuel Macron ? Comment les maires font-ils face à l'inflation ? Invités : - Bruno Jeudy, journaliste et essayiste - Corinne Lhaïk, journaliste - L’Opinion - Alix Bouilhaguet, éditorialiste politique - France infos - Frédéric Dabi, directeur général adjoint de l’IFOP
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"En retrait mais pas en retraite". Après deux mois d'absence, Jean-Luc Mélenchon n'a pas abandonné le combat politique la conflictualité. Dans la Drôme, à l'occasion des "amphis d'été" de la France Insoumise, il a promis pour la rentrée politique "la bataille générale" face au gouvernement, qu'il continue de prendre pour cible. Il a même estimé qu'un "compte à rebours de la dissolution" de l'Assemblée était enclenché. Il revendique pour son mouvement le statut de première force d'opposition du pays. L'exécutif semble sur ce point lui donner quitus. Trois membres du gouvernement se sont en effet rendus à l'université d'été des insoumis. Clément Beaune, Olivia Grégoire et Marlène Schiappa se sont prêtés au jeu des débats avec des députés de la principale formation de la NUPES. Les partis de l'union de gauche n'ont pas fait d'université commune, choisissant de garder chacun leur propre réunion. Car chez EELV, le PS et le PCF, l'heure est à se prémunir des risques d'hégémonie de LFI. Les trois partis se sont montrés sceptiques sur la perspective voulue par les Insoumis de s'allier aux européennes de 2024, notant des divergences sur l'Europe.
Au sein de la majorité, il est déjà temps de préparer la succession d'Emmanuel Macron. Le chef de l'Etat ne pourra en effet pas être à nouveau candidat en 2027, en vertu de la constitution. L'heure est à la construction de l'unité. Dans cette optique, à l’heure où les principales formations politiques entament leurs traditionnelles universités d'été pour galvaniser les troupes, la majorité présidentielle organise de son côté un événement sobrement appelé "séminaire des cadres". La République en marche doit fusionner mi-septembre avec Territoire de progrès et Agir, sous le nom de Renaissance. Leurs cadres se réunissent ce samedi à Metz, en Moselle, pour s’entendre sur les valeurs communes. Mais LREM et ces partis satellites de la majorité ont encore du chemin à parcourir pour structurer cette proposition politique. On est loin de l'esprit de la première heure du mouvement En Marche, qui a porté Emmanuel Macron en 2016 et 2017.
Loin des débats nationaux, les élus locaux sont, comme les ménages, confrontés à l'inflation. Dans les petites communes, les maires essaient de s'en sortir. La chasse au gaspillage devient une priorité pour économiser l'argent public et tenter de maintenir la qualité de vie des administrés. Certaines promesses de campagne, devenues trop coûteuses, ne peuvent donc pas être mises en œuvre pour le moment. Comme l'embauche de policiers municipaux supplémentaires.
La France Insoumise souhaite-t-elle avaler la NUPES pour devenir le véritable leader de cette formation ?
La majorité présidentielle va-t-elle réussir à préparer la succession d'Emmanuel Macron ?
Comment les maires font-ils face à l'inflation ?
Invités :
- Bruno Jeudy, journaliste et essayiste
- Corinne Lhaïk, journaliste - L’Opinion
- Alix Bouilhaguet, éditorialiste politique - France infos
- Frédéric Dabi, directeur général adjoint de l’IFOP
Présenté par : Caroline Roux, Axel de Tarlé