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Une professeure tuée par un lycéen à St-Jean-de-Luz - Avec Jean-Rémi Girard

Mercredi 22 février, un lycéen a tué une enseignante de sang froid d’un coup de couteau dans un établissement de Saint-Jean-de-Luz. Cette professeure d’espagnol de 54 ans a succombé à ses blessures quelques minutes après l’agression survenue en plein cours devant des dizaines d’étudiants témoins de cette scène d’effroi. Juste après l’attaque, l’assaillant présumé âgé de 16 ans se serait réfugié dans une autre classe où il aurait confié à un autre membre du corps enseignant être possédé et guidé par des voix avant d’avoir commis son méfait. Actuellement placé en garde-à-vue ou il a été entendu par les autorités locales, une enquête a été ouverte pour assassinat et meurtre avec préméditation. En attendant le verdict, l’heure est à l’émotion et au recueillement. C’est ce qu’a rappelé le ministre de l’Éducation Pap Ndiaye qui s’est rendu sur place quelques heures après le drame.    Si le gouvernement et les élus ont tous tenu à adresser leur soutien aux enseignants, le président du SNALC (Syndicat national des lycées, collèges, écoles et du supérieur), Jean-Rémi Girard est stupéfait par cette affaire rarissime. "C’est quelque chose qui est quasi inconnu dans notre système scolaire donc il y a vraiment ce choc là […] c’est tellement injuste, c’est quelque chose d’inconcevable. Toute la communauté enseignante et éducative est sous le choc" déclare notre invité. Cet événement tragique fait fatalement écho à l’affaire Samuel Paty qui est encore dans toutes les mémoires : "Le traumatisme de Samuel Paty est toujours très présent chez nos collègues […] là on est plus probablement sur quelque chose qui ressemble à un acte isolé dont il va falloir creuser les motivations mais qui a eu lieu en classe" poursuit-il.    Le point sur cette affaire tragique qui fait trembler l’Éducation nationale avec Jean-Rémi Girard.