Découvrez les amours contrariées d'un officier et d'une esclave à la cour du roi d'Egypte.
Une œuvre dramatique à la fois intime et puissante, "Aida" est un opéra à l'intrigue et à l'orchestration cohérente et soignée. Le synopsis, imaginé par Auguste-Édouard Mariette, égyptologue français est un témoignage précis d'une époque fascinante et révolue... L'Égypte antique.
Un amour impossibleDans un contexte de guerre entre l'Egypte et l'Ethiopie, Radamès, un officier du roi d'Egypte, tombe amoureux d'une de ses esclaves : Aida. L'officier a deux souhaits : obtenir le commandement des troupes égyptiennes et la main d'Aida. Or les projets du roi et ceux de Radamès diffèrent quelque peu. Le monarque, en cas de victoire, désire récompenser Radamès en lui offrant sa fille comme épouse. Mais rien ne se passe comme prévu et les plans des deux hommes se trouvent définitivement contrecarrés lorsque Radamès est accusé de trahison.
Une œuvre au plus près de la réalitéLors de sa création, le compositeur italien
Giuseppe Verdi était très concerné par véracité du récit narratif et musical. Il s'est entouré d'un égyptologue français
Auguste-Édouard Mariette pour imaginer le récit conférant une portée scientifique à l'œuvre. Le livret a ensuite été mis en forme par
Camille du Locle avec le concours du poète
Antonio Ghislanzoni. Verdi a pris le soin également d'harmoniser l'ensemble de son opéra en créant une orchestration subtilement d'époque. Il a même envisagé d'utiliser des instruments contemporains au contexte historique !
L'opéra a été créé le 24 décembre 1871 pour le tout nouvel opéra du Caire et fut un succès immédiat. Pourtant Verdi ne souhaitait pas une première au Caire composée uniquement de hauts dignitaires, de mondains et non du peuple...
Mais, si ce malheureux opéra devait quand même voir le jour, pour l'amour du ciel, pas de réclames, pas ces chichis qui sont pour moi une humiliation suprêmement humiliante. Oh, tout ce que j'ai vu à Bologne et ce que j'entends maintenant à Florence me soulève le cœur ! Non, non... je ne veux pas de Lohengrinades. Plutôt le feu !!Giuseppe Verdi