Les 4 vérités - Sébastien Chenu
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Thomas Sotto reçoit Sébastien Chenu, vice-président de l'Assemblée nationale et député RN du Nord, dans les 4 vérités.
La séquence est devenue virale. Le 5 février dernier, le Premier ministre Gabriel Attal a été pris en flagrant délit en train de montrer une image d’un petit chiot noir à ses ministres lors d’une séance de questions au gouvernement à l’Assemblée nationale. « Le gouvernement, sans cap, sans être lui-même constitué, a du mal à fixer un horizon. (…) On aimerait voir un gouvernement à la tâche pour protéger les Français, leur donner des perspectives sur leur pouvoir d’achat », commente Sébastien Chenu, vice-président du Rassemblement national, invité des 4 Vérités, jeudi 8 février, sur France 2. Le nouveau locataire de Matignon se dit également favorable au recours aux décrets pour plus d’efficacité. « Le gouvernement se rend compte que sa marge de manœuvre se réduit au parlement. (…) Ils sont en échec sur toutes les politiques qu’ils ont menées », renchérit-il. Sur la crise agricole ? « Rien n’est réglé, tout se dégrade », affirme le député du Nord.
Mercredi 7 février, François Bayrou a annoncé qu’il n’entrerait pas au gouvernement de Gabriel Attal en l’absence «d’accord profond sur la politique à suivre». Alors que le chef de gouvernement doit finaliser son équipe rapprochée, le nom du leader centriste, relaxé dans l’affaire des assistants parlementaires du Modem, circulait notamment pour l’Education nationale. « Le gouvernement manque de cap. Gabriel Attal ne nous a pas indiqué où il voulait aller dans son discours de politique générale. Il a fait un empilement de mesurettes, parfois sympathiques, parfois extrêmement contestables », estime Sébastien Chenu, qui souhaite mettre la priorité sur la sécurité et le pouvoir d’achat . « Nous sommes les premiers opposants », réaffirme-t-il. Selon lui, le gouvernement « est en panne de confiance vis-à-vis des Français ».
Élections européennes : référendum anti-Macron ?
Dans ce cadre, les élections européennes du 9 juin prochain, où la tête de liste RN, Jordan Bardella, caracole en tête des sondages, prennent la forme d’un référendum anti-Macron. « Jordan Bardella a raison. Le 9 juin prochain sera l’occasion d’envoyer un message au gouvernement et de demander à ce que les Français soient consultés à travers une dissolution. Les européennes sont une consultation à mi-mandat », commente l’élu. Derrière Jordan Bardella, le RN reste encore très flou sur la composition de sa liste. « Aucun problème de composition, soyez patients. Il y aura toujours de petites surprises mais c’est quasiment réglé », assure Sébastien Chenu.
Selon un récent sondage de l’Ifop, Marine Le Pen est donnée, pour la première fois, gagnante au second tour face à Gabriel Attal et au coude-à-coude avec Édouard Philippe. « Marine Le Pen va défendre l’intérêt de la France, c'est probablement ce que les gens perçoivent. Nous défendons l’intérêt des Français avant tout. (…) Elle devient une candidate d’espoir », conclut le député.
Présenté par : Thomas Sotto, Marie Portolano