Télématin

Emploi - Seed’up, entreprise et colocation de geeks !

Chroniqueuse : Sophie Pignal.   Seed’up est ce que l’on appelle une hackerhouse, une maison dans laquelle de jeunes passionnés de nouvelles technologies ont décidé de s’installer pour y vivre certes mais aussi pour y travailler. Un excellent moyen de se retrouver à plusieurs pour travailler sur un même projet.   L’occasion aussi de retrouver l’ambiance des Hackatons, ces compétitions d’une durée de 48h, au cours desquelles des équipes de développeurs planchent pour résoudre un problème précis. S’y retrouvent des jeunes de 18 à 30 ans, ayant tous pour objectif de se dépasser et de créer leur propre entreprise.   L’avantage de la hackerhouse est de permettre à des jeunes de se loger à moindre coût et de se donner à fond pendant une période de une à deux ans pour développer un projet personnel. Vivre dans une hackerhouse implique de balayer la frontière entre la vie privée et le travail puisqu’ici tout se mélange.   La hackerhouse n’est pas un mode de vie, c’est un passage proposé à ceux qui veulent tout donner pour leur travail pour une période donnée. Le concept vient des États-Unis, plus précisément de la Silicon Valley. Il a été adapté à l’esprit français par Paul Poupet, 26 ans, diplômé de CentraleSupelec et de l’ESSEC. Il a créé sa première hackerhouse en proche banlieue parisienne. Il y a réuni développeurs, designers et business développeurs dans l’objectif de répondre à la demande clients mais aussi d’innover et de créer de nouveaux concepts de start-up. Les membres de la hackerhouse sont ainsi salariés. Ils sont logés et nourris. Ils travaillent pour le compte de clients et peuvent consacrer 30% de leur temps à développer des projets personnels.   Ils sont ainsi dans une sorte de sécurité financière pendant qu’ils travaillent sur leur projet de création d’entreprise et peuvent quitter la maison lorsqu’ils se sentent près soit en moyenne 18 mois après leur entrée dans les lieux.   Plus d’infos sur : https://seed-up.io/fr/   @seedup_io   Sujet réalisé par X. Serra.