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Les principes fondamentaux de la discipline positive
La maison des Maternelles- 1 min 22 s
- extrait
- tous publics
publié le 01/04/2019 à 17h01
La psychologue Béatrice Sabaté qui a popularisé ce mode d’éducation en France explique : « La discipline positive prône la bienveillance (respect de l’autre) et la fermeté (respect du cadre). Comment conjuguer les deux ? Par l’encouragement. L’idée est de construire des règles avec ses enfants pour qu’ils y adhèrent. Plus on les implique, plus ils adhèrent. » Les grands principes La coopération entre le parent et l’enfant : « La coopération signifie : faire ensemble, vivre ensemble » nous explique notre spécialiste. C’est-à-dire que l’éducation se fait avec l’enfant : une co-construction. Une posture ferme : la fermeté en discipline positive c’est le respect de soi qui passe par le respect du cadre : « Si je suis fatiguée et que je rentre chez moi, prendre soin de moi va faire partie de cette fermeté. C’est le respect de la situation : si c’est l’heure de quitter le parc, on quitte le parc. » La bienveillance : c’est-à-dire être connecté et respectueux du monde de l’enfant. Il s’agit de donner la certitude à l’enfant qu’il est entendu, respecté et qu’il a une place. L’appartenance : C’est un but important de la discipline positive : l’enfant développe un sentiment d’appartenance et d’importance au sein d’un environnement social. L’encouragement permet de développer chez l’enfant le sentiment qu’il est capable d’accomplir des choses. C’est aussi travailler sur la confiance et la responsabilisation. Donner une mission à l’enfant, c’est l’encourager. L’erreur doit être considéré comme une opportunité d’apprentissage : aucun parent n’est parfait mais il faut apprendre de ses erreurs : « En discipline positive tous les incidents de parcours sont des motifs d’apprentissage. On travaille beaucoup ce rapport à l’erreur et on déculpabilise le parent. »
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publié le 01/04/2019 à 17h01
La psychologue Béatrice Sabaté qui a popularisé ce mode d’éducation en France explique :
« La discipline positive prône la bienveillance (respect de l’autre) et la fermeté (respect du cadre). Comment conjuguer les deux ? Par l’encouragement. L’idée est de construire des règles avec ses enfants pour qu’ils y adhèrent. Plus on les implique, plus ils adhèrent. »
Les grands principes
- La coopération entre le parent et l’enfant : « La coopération signifie : faire ensemble, vivre ensemble » nous explique notre spécialiste. C’est-à-dire que l’éducation se fait avec l’enfant : une co-construction.
- Une posture ferme : la fermeté en discipline positive c’est le respect de soi qui passe par le respect du cadre : « Si je suis fatiguée et que je rentre chez moi, prendre soin de moi va faire partie de cette fermeté. C’est le respect de la situation : si c’est l’heure de quitter le parc, on quitte le parc. »
- La bienveillance : c’est-à-dire être connecté et respectueux du monde de l’enfant. Il s’agit de donner la certitude à l’enfant qu’il est entendu, respecté et qu’il a une place.
- L’appartenance : C’est un but important de la discipline positive : l’enfant développe un sentiment d’appartenance et d’importance au sein d’un environnement social.
- L’encouragement permet de développer chez l’enfant le sentiment qu’il est capable d’accomplir des choses. C’est aussi travailler sur la confiance et la responsabilisation. Donner une mission à l’enfant, c’est l’encourager.
- L’erreur doit être considéré comme une opportunité d’apprentissage : aucun parent n’est parfait mais il faut apprendre de ses erreurs : « En discipline positive tous les incidents de parcours sont des motifs d’apprentissage. On travaille beaucoup ce rapport à l’erreur et on déculpabilise le parent. »