La fugue

France 2 propose une soirée continue qui explore le désarroi général et actuel des parents face à leurs ados, leur quasi-impuissance parfois à les comprendre. Le téléfilm LA FUGUE sera suivi d'un débat animé par Marie Drucker.
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À propos

LA FUGUE
 

Avec : Valérie Karsenti (Jeanne), Samir Guesmi (Thomas), Sagamore Stévenin (Eric), Alysson Paradis (Audrey) et Mayline Dubois (Chloé).
 

Jeanne est confrontée brutalement à la fugue de sa fille, Chloé. Au commissariat, elle déchante vite : la fugue d’ado, ce n’est pas une priorité et c’est sur elle seule qu’elle devra compter. Commence alors un voyage en enfer qui lui fera réaliser que sa fille est devenue une étrangère et qu'elle n'a rien "vu". Avec cette fugue, c’est mille questions qu’elle sera obligée de se poser. La plus difficile : quelle mère je suis ?  Et si, paradoxalement, cette crise agissait comme une salutaire mise au point ?  

 

 

Le débat présenté par Julian Bugier

 

Les invités sur le plateau sont :

  • Valérie Karsenti, actrice, joue le rôle de la mère dans le film  
  • Témoin, Anissa, 22 ans, a fugué à l'âge de 11 ans, était dans un épisode de rébellion avec ses parents, a été retrouvée le jour même
  • Xavier Pommereau, psychiatre spécialiste de l’adolescence en difficulté
  • Samia Hamonic, Éducatrice, chargée de dossiers au 116 000 enfants disparus

 

A travers le « cauchemar » que représente une fugue, cette soirée continue explore le désarroi général et actuel des parents face à leurs ados, leur quasi-impuissance parfois à les  comprendre.

Chaque année, environ 50 000 mineurs sont déclarés en fugue. Soit plus de 150 fugues par jour !  Un chiffre sous-estimé d’après les institutions.

La fugue concerne principalement les adolescents âgés entre 12 et 16 ans et plus particulièrement les jeunes-filles : 2 fugueurs sur 3 sont des filles. 
Une fugue n’est pas un délit mais les parents sont responsables vis-à-vis de la loi.

Quand l’adolescent « se casse » (au sens propre comme au sens figuré) c’est « une pathétique quête d'oxygène dans une atmosphère jugée irrespirable », comme l’écrit le psychiatre Xavier Pommereau, spécialiste du mal être adolescent. L’ado veut se couper de son mal-être, le semer, comme quelqu’un chercherait à se défaire de son ombre.

Un ado qui fugue, c’est un coup de poing dans la famille. Sa mise en danger devient celle de ses proches. Mis à nu et en question, le cercle trinque, éclate ou se ressoude. Tout le monde est impacté. Cet acte renvoie toujours à une culpabilité : de quoi suis-je coupable ? Qu’ai-je dit ou fait ? Un séisme qui oblige à une profonde remise en question.