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Festival de CannesL’édito d’Anne Rosencher - Macron en Nouvelle-Calédonie : une impression de déjà-vu - Anne Rosencher
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4 min 36 s
Disponible jusqu'au 22/05/2025
Une impression de déjà-vu. Emmanuel Macron s'est envolé pour la Nouvelle-Calédonie pour tenter "une mission" afin de mettre fin aux nombreuses émeutes dans la région. Un déplacement présidentiel express qui avait déjà eu lieu en 1985 avec le président François Mitterrand. Une terre au statut particulier. En effet, en avril 1988, la Nouvelle-Calédonie a connu d'importantes tensions politiques entre loyalistes et indépendantistes. 27 gendarmes furent pris en otage par le Front de libération nationale kanak et socialiste (FLNKS). Cet épisode insurrectionnel a entraîné la mort de quatre gendarmes, deux militaires et 19 militants indépendantistes. Pour apaiser les tensions, les accords de Matignon furent signés en juin 1988, répondant à certaines demandes des indépendantistes. Un référendum devait avoir lieu en 2021, mais interrompu à cause du Covid-19. Et aujourd'hui, un projet de loi constitutionnel sur le dégel du corps électoral est évoqué, ce qui ne plaît pas aux indépendantistes qui se mobilisent.En savoir plusUne impression de déjà-vu. Emmanuel Macron s'est envolé pour la Nouvelle-Calédonie pour tenter "une mission" afin de mettre fin aux nombreuses émeutes dans la région. Un déplacement présidentiel express qui avait déjà eu lieu en 1985 avec le président François Mitterrand. Une terre au statut particulier. En effet, en avril 1988, la Nouvelle-Calédonie a connu d'importantes tensions politiques entre loyalistes et indépendantistes. 27 gendarmes furent pris en otage par le Front de libération nationale kanak et socialiste (FLNKS). Cet épisode insurrectionnel a entraîné la mort de quatre gendarmes, deux militaires et 19 militants indépendantistes. Pour apaiser les tensions, les accords de Matignon furent signés en juin 1988, répondant à certaines demandes des indépendantistes. Un référendum devait avoir lieu en 2021, mais interrompu à cause du Covid-19. Et aujourd'hui, un projet de loi constitutionnel sur le dégel du corps électoral est évoqué, ce qui ne plaît pas aux indépendantistes qui se mobilisent.