Atiq et Alice Rahimi sont les invités de ce numéro de la grande librairie spéciale Cannes. Père et fille signent un roman à quatre mains qui nous plonge dans le gouffre existentiel de l’un et de l’autre en plein confinement, période durant laquelle ils ne voient pas. Au fil de longs échanges par mails, ces discussions créent la rencontre entre deux êtres inconnus malgré le lien indéfectible qui les lie l'un à l’autre. Aujourd’hui, ils dévoilent cette correspondance qui n’avait pas vocation à devenir un livre. "J’ai voulu saisir la chance de pouvoir lui parler, de pouvoir entrer dans son terrain pour le bousculer" confie la comédienne en quête de réponses sur la paternité, l’identité, la double culture et sur ce que son père ne lui donnait pas. "Sa première réponse m’a secoué quand elle dit "non tu ne me manques pas". J’avais envoyé cette première lettre juste par conscience paternelle pour lui montrer que je pensais à elle mais au fond c’était aussi une angoisse existentielle d’une certaine manière, je voulais lui dire je suis ton père, j’existe" explique le réalisateur. Dans l’intimité épistolaire d’un père et d’une fille, Alice et Atiq Rahimi se livre sans filtre sur cet ouvrage qui a ouvert le dialogue entre eux.
Atiq et Alice Rahimi sont les invités de ce numéro de la grande librairie spéciale Cannes. Père et fille signent un roman à quatre mains qui nous plonge dans le gouffre existentiel de l’un et de l’autre en plein confinement, période durant laquelle ils ne voient pas. Au fil de longs échanges par mails, ces discussions créent la rencontre entre deux êtres inconnus malgré le lien indéfectible qui les lie l'un à l’autre. Aujourd’hui, ils dévoilent cette correspondance qui n’avait pas vocation à devenir un livre. "J’ai voulu saisir la chance de pouvoir lui parler, de pouvoir entrer dans son terrain pour le bousculer" confie la comédienne en quête de réponses sur la paternité, l’identité, la double culture et sur ce que son père ne lui donnait pas. "Sa première réponse m’a secoué quand elle dit "non tu ne me manques pas". J’avais envoyé cette première lettre juste par conscience paternelle pour lui montrer que je pensais à elle mais au fond c’était aussi une angoisse existentielle d’une certaine manière, je voulais lui dire je suis ton père, j’existe" explique le réalisateur.
Dans l’intimité épistolaire d’un père et d’une fille, Alice et Atiq Rahimi se livre sans filtre sur cet ouvrage qui a ouvert le dialogue entre eux.
