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Montpellier Danse
Les Pièces de New York d’Angelin Preljocaj
- Arts & spectacles
- 1 h 10 min
- indisponible
- tous publics
En 2013, le chorégraphe français de danse contemporaine créait pour le New York City Ballet, compagnie cofondée par George Balanchine, la pièce “Spectral Evidence”. Le titre, à traduire par “preuve spectrale” fait référence au procès fait aux “Sorcières de Salem” au 17e siècle aux Etats-Unis et où le témoignage par le rêve était admis pour condamner ces femmes accusées de sorcellerie. Sur les musiques contemporaines et expérimentales de John Cage, quatre femmes habillées de blanc opposent et rencontrent quatre hommes en noir.En 1997, Angelin Prelcojaj mettait également sur pied une création pour la compagnie new-yorkaise : “la Stravaganza” sur une musique de Vivaldi :La Stravaganza a démarré sans thème précis. Mais... je suis fils d'immigrant et pour moi, New York a toujours été un mythe, un symbole de l'immigration dans le sens où les gens partent, voyagent pour bâtir autre chose. Cette notion d'immigration, de nouveau continent a été très forte. Le projet de La Stravaganza est né instinctivement. Je suis allé à New York, j'ai observé les danseurs, j'ai découvert qu'ils étaient très rapides et je me suis adapté à leur style. Vivaldi m'a été inspiré ainsi par les qualités physiques des danseurs du New York City Ballet. Mais l'idée était de montrer une ambiguïté passée qui revient, des gens qui reviennent de la poussière et qui apportent la nouveauté. Il y a une porosité des langages. La musique va avec le reste, il y a la musique très savante, très écrite, très construite qui vient se confronter à des sons organiques. Au début de La Stravaganza, une jeune fille dit « je me souviens », puis la pièce commence. Il y a une irruption du passé dans le futur. C'est comme si le temps était une boucle, une éternité.Angelin Preljocaj