Barenboim et le West-Eastern Divan Orchestra

Œuvres interprétées :        Verdi : Ouverture des Vêpres siciliennes Verdi : Préludes, extraits des Actes I et III de La Traviata Verdi : Ouverture de La Force du destin Berlioz : Symphonie Fantastique Daniel Barenboïm 
Depuis ses débuts en tant que chef d’orchestre en 1967 à Londres avec le Philharmonia Orchestra, il est régulièrement invité partout dans le monde pour diriger des orchestres de renommée internationale. Il a été chef principal de l’Orchestre de Paris entre 1975 et 1989, puis directeur musical de l’Orchestre Symphonique de Chicago de 1991 à 2006. Depuis 1992, Daniel Barenboim est le directeur musical du Staatsoper de Berlin et, depuis l’an 2000, chef principal à vie de la Staatskapelle de la même ville. Après avoir régulièrement dirigé des opéras et des concerts à la Scala de Milan, il en devient le directeur musical à l’automne 2011.  West-Eastern Divan Orchestra Créé en 1999 à l’initiative de Daniel Barenboim et de son ami Edward Saïd, théoricien littéraire d’origine palestinienne aujourd’hui disparu, le West-Eastern Divan Orchestra est un orchestre symphonique présentant la particularité d’être composé de jeunes musiciens non seulement israéliens et palestiniens mais originaires également de tout le Moyen-Orient. Son nom a été choisi, dans la perspective de faire évoluer le concept de culture à l’échelle mondiale, en hommage à la collection de poèmes de Goethe intitulée “West-Eastern Divan”, et son but principal est précisément de rendre possible le dialogue entre ces différentes cultures à travers l’expérience de vie commune partagée par les jeunes musiciens lors des concerts et séminaires d’été, et le plaisir qu’ils prennent à se retrouver et à jouer ensemble. De fait, le West-Eastern Divan Orchestra a maintes fois prouvé au cours de son existence que la musique pouvait abattre des barrières réputées insurmontables. Il démontre que des ponts peuvent être construits pour encourager les peuples à s’écouter l’un l’autre, même s’il est bien entendu que la musique en elle-même ne peut résoudre à elle seule l’épineuse question du conflit israélo-palestinien. Convaincus que la réponse au problème ne réside pas dans une solution militaire et que les destins des israéliens et des palestiniens sont intimement liés, les fondateurs de l’orchestre s’attachent simplement à faire rentrer dans les foyers cette belle expérience de vie résultant du seul fait d’être ensemble et de partager une telle aventure. 
Défendant un vaste répertoire, le West-Eastern Divan Orchestra s’est produit sur nombre de scènes prestigieuses à travers le monde : régulièrement invité aux BBC Prom’s de Londres ainsi qu’aux festivals de Salzbourg et de Lucerne, on a pu l’entendre notamment au Berlin Philharmonic Hall, à la Scala de Milan, au Musikverein de Vienne, à Carnegie Hall à New York, au Conservatoire Tchaïkovski de Moscou, au Hagia Eirene Museum d’Istanbul, à la Plaza Mayor de Madrid, au Théâtre Colón de Buenos Aires et Salle Pleyel à Paris. Le concert qu’il a donné en 2006 en l’honneur du Secrétaire Général des Nations Unies, Kofi Annan, à la Salle de l’Assemblée Générale des Nations Unies à New York restera parmi ses prestations les plus marquantes.  v