Le village imaginaire

Arte

Arts & spectacles

2022

1 h 21 min

Allemand

Tous publics

Disponible jusqu'au 11/09/2025

“Je mène ma vie et mes recherches dans un champ rocailleux.” La réalisatrice Lola Randl est désemparée : la vie garde-t-elle un sens quand l'humanité court à toute allure vers sa possible fin ? Comment trouver sa place sur cette planète en chute libre, et comment rendre compte de cette inquiétude existentielle ? Dans sa campagne de l'Uckermark, aussi vaste que peu peuplée – bien que située à une soixantaine de kilomètres de Berlin –, elle cherche, furète, filmant ses proches ou ses voisins et contemplant la nature pour repérer les traces de la catastrophe en cours. Les utopies se sont tues Avec un sens de l’observation aiguisé, Lola Randl s’attache à l’infime et au méconnu pour tenir la chronique à la fois anxieuse et drolatique de sa quête. Résignée à son décalage, elle cherche avant tout à “sortir d'elle-même” pour s’ouvrir à autrui et au monde. Dans ce style impressionniste, le film prend forme tel un puzzle, entre errance bucolique et séquences oniriques, alors que le familier lui devient de plus en plus étranger. Un bel essai autofictionnel au terme duquel la réalisatrice, faute d’utopie, trouve une forme de réconfort dans le cycle éternel de la création et de la destruction.En savoir plus
Diffusé le 14/06/2025 à 00h20 - Disponible jusqu'au 11/09/2025
“Je mène ma vie et mes recherches dans un champ rocailleux.” La réalisatrice Lola Randl est désemparée : la vie garde-t-elle un sens quand l'humanité court à toute allure vers sa possible fin ? Comment trouver sa place sur cette planète en chute libre, et comment rendre compte de cette inquiétude existentielle ? Dans sa campagne de l'Uckermark, aussi vaste que peu peuplée – bien que située à une soixantaine de kilomètres de Berlin –, elle cherche, furète, filmant ses proches ou ses voisins et contemplant la nature pour repérer les traces de la catastrophe en cours. Les utopies se sont tues Avec un sens de l’observation aiguisé, Lola Randl s’attache à l’infime et au méconnu pour tenir la chronique à la fois anxieuse et drolatique de sa quête. Résignée à son décalage, elle cherche avant tout à “sortir d'elle-même” pour s’ouvrir à autrui et au monde. Dans ce style impressionniste, le film prend forme tel un puzzle, entre errance bucolique et séquences oniriques, alors que le familier lui devient de plus en plus étranger. Un bel essai autofictionnel au terme duquel la réalisatrice, faute d’utopie, trouve une forme de réconfort dans le cycle éternel de la création et de la destruction.
Maison de production :
ZDF / ARTE / Tohuwabohu
Réalisé par :
Lola Randl