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Irak, la beauté invisible

Arte

Arts & spectacles

2022

53 min 21 s

Français

IndisponibleTous publics
Né en 1932 à Bagdad, Latif al-Ani apprend son métier au sein de la compagnie pétrolière irakienne IPC, en cartographiant les infrastructures du pays, avant de se mettre au service du gouvernement. Du cosmopolitisme de Mossoul aux Yézidis de Sinjar, du quotidien des Arabes des marais, dans les environs d’Al-Amara, aux mutations urbaines de Bagdad, capitale tournée vers la modernité, Latif al-Ani capture la vie sociale, culturelle, agricole et industrielle d’un Irak florissant, où se mêlent prospérité, liberté et traditions. Mais l’arrivée au pouvoir de Saddam Hussein brise sa carrière : craignant que son travail ne serve la propagande baathiste, il cesse son activité de photographe professionnel en 1977 et se réfugie au Koweït pendant cinq ans. Son œuvre, redécouverte dans les années 2010, lui vaut une reconnaissance internationale tardive, couronnée de prix prestigieux. Âge d’or "S’il n’y avait que des récits et des témoignages de cette période, je crois que j’aurais fini moi-même par douter que cela ait jamais existé." En 2020, alors que son pays a depuis longtemps sombré dans le chaos au fil des guerres successives, Latif al-Ani, 88 ans, entreprend de sillonner l’Irak en compagnie du réalisateur belgo-kurde Sahim Omar Kalifa. Avec, dans ses bagages, ses somptueux clichés – ceux qui ont échappé à la destruction –, il part en quête des lieux et des habitants qu’il a gravés autrefois sur pellicule. Au fil de ces lumineuses rencontres, le père de la photographie irakienne moderne ressuscite ainsi la richesse et la beauté d’un pays évaporé, oublié des Irakiens eux-mêmes. Un road-movie plein d’émotion, dans les pas d’un grand artiste disparu en novembre 2021.En savoir plus
Né en 1932 à Bagdad, Latif al-Ani apprend son métier au sein de la compagnie pétrolière irakienne IPC, en cartographiant les infrastructures du pays, avant de se mettre au service du gouvernement. Du cosmopolitisme de Mossoul aux Yézidis de Sinjar, du quotidien des Arabes des marais, dans les environs d’Al-Amara, aux mutations urbaines de Bagdad, capitale tournée vers la modernité, Latif al-Ani capture la vie sociale, culturelle, agricole et industrielle d’un Irak florissant, où se mêlent prospérité, liberté et traditions. Mais l’arrivée au pouvoir de Saddam Hussein brise sa carrière : craignant que son travail ne serve la propagande baathiste, il cesse son activité de photographe professionnel en 1977 et se réfugie au Koweït pendant cinq ans. Son œuvre, redécouverte dans les années 2010, lui vaut une reconnaissance internationale tardive, couronnée de prix prestigieux. Âge d’or "S’il n’y avait que des récits et des témoignages de cette période, je crois que j’aurais fini moi-même par douter que cela ait jamais existé." En 2020, alors que son pays a depuis longtemps sombré dans le chaos au fil des guerres successives, Latif al-Ani, 88 ans, entreprend de sillonner l’Irak en compagnie du réalisateur belgo-kurde Sahim Omar Kalifa. Avec, dans ses bagages, ses somptueux clichés – ceux qui ont échappé à la destruction –, il part en quête des lieux et des habitants qu’il a gravés autrefois sur pellicule. Au fil de ces lumineuses rencontres, le père de la photographie irakienne moderne ressuscite ainsi la richesse et la beauté d’un pays évaporé, oublié des Irakiens eux-mêmes. Un road-movie plein d’émotion, dans les pas d’un grand artiste disparu en novembre 2021.
Maison de production :
Las Belgas / Faites Un Voeu / Sumerian Dream Productions
Réalisé par :
Jürgen Buedts, Sahim Omar Kalifa, Jürgen Buedts, Sahim Omar Kalifa