La vidéo n'est pas disponible

Les 112 premières années

Arte

Arts & spectacles

2019

54 min 59 s

Allemand

IndisponibleTous publicsVO | VOST
C’est durant l’âge d’or de la Sécession viennoise qu’éclot le septième art autrichien. Après la chute de l’Empire austro-hongrois, en 1918, le producteur Sascha Kolowrat-Krakowsky, à la tête de la société Sascha-Film, et la pionnière Luise Kolm-Fleck, cofondatrice des studios Rosenhügel, font les beaux jours du cinéma muet, rivalisant avec Hollywood, du blockbuster Sodome et Gomorrhe, signé Michael Curtiz – lequel s’appelait encore Kertész –, à La ville sans Juifs, satire dénonçant ouvertement la montée de l’antisémitisme. Dans les années 1930, de nombreuses stars fuient la menace hitlérienne, tandis que l’avènement du parlant restreint les ambitions autrichiennes. Rattachée à l’Allemagne dès 1933, la production cinématographique se divise désormais en deux catégories : les films sans interprètes juifs et les "films d’émigrés", emmenés par la pétillante Franziska Gaal. Après l’Anschluss, la propagande nazie envahit les écrans. Alors qu’au sortir de la guerre les Autrichiens s’efforcent d’esquiver ce douloureux passé à travers des films commerciaux, Otto Preminger, exilé aux États-Unis, confronte son pays natal à son honneur perdu dans Le cardinal, en 1963. La création du musée du Cinéma autrichien, un an plus tard, amorce une renaissance. Entre horreur et comédie, les cinéastes vont s’affranchir de la bienséance pour regarder bien en face l’implacable réalité dans des "feel bad movies" salués par la critique internationale. Quête de vérité Des classiques des origines aux chefs-d’œuvre contemporains, entre évasion et quête de vérité, Frederick Baker retrace la captivante épopée du cinéma autrichien avec le renfort d’un prestigieux casting : les réalisateurs oscarisés Michael Haneke et Stefan Ruzowitzky, mais aussi Ulrich Seidl, Jessica Hausner, Christoph Waltz ou Klaus Maria Brandauer.En savoir plus
C’est durant l’âge d’or de la Sécession viennoise qu’éclot le septième art autrichien. Après la chute de l’Empire austro-hongrois, en 1918, le producteur Sascha Kolowrat-Krakowsky, à la tête de la société Sascha-Film, et la pionnière Luise Kolm-Fleck, cofondatrice des studios Rosenhügel, font les beaux jours du cinéma muet, rivalisant avec Hollywood, du blockbuster Sodome et Gomorrhe, signé Michael Curtiz – lequel s’appelait encore Kertész –, à La ville sans Juifs, satire dénonçant ouvertement la montée de l’antisémitisme. Dans les années 1930, de nombreuses stars fuient la menace hitlérienne, tandis que l’avènement du parlant restreint les ambitions autrichiennes. Rattachée à l’Allemagne dès 1933, la production cinématographique se divise désormais en deux catégories : les films sans interprètes juifs et les "films d’émigrés", emmenés par la pétillante Franziska Gaal. Après l’Anschluss, la propagande nazie envahit les écrans. Alors qu’au sortir de la guerre les Autrichiens s’efforcent d’esquiver ce douloureux passé à travers des films commerciaux, Otto Preminger, exilé aux États-Unis, confronte son pays natal à son honneur perdu dans Le cardinal, en 1963. La création du musée du Cinéma autrichien, un an plus tard, amorce une renaissance. Entre horreur et comédie, les cinéastes vont s’affranchir de la bienséance pour regarder bien en face l’implacable réalité dans des "feel bad movies" salués par la critique internationale.  Quête de vérité Des classiques des origines aux chefs-d’œuvre contemporains, entre évasion et quête de vérité, Frederick Baker retrace la captivante épopée du cinéma autrichien avec le renfort d’un prestigieux casting : les réalisateurs oscarisés Michael Haneke et Stefan Ruzowitzky, mais aussi Ulrich Seidl, Jessica Hausner, Christoph Waltz ou Klaus Maria Brandauer.
Maison de production :
FILMBAECKEREI FASOLT BAKER eu
Réalisé par :
Frederick Baker