Le pays des enfants perdus

Arte

Info

2023

1 h 33 min

Allemand

Tous publicsSous-titréVO | VOST

Disponible jusqu'au 23/08/2025

Dans le quartier déshérité de Santa Rosa de Agua, à Maracaibo, Kiara, silhouette famélique et regard las, nourrit à grand-peine ses quatre enfants en mendiant de l’aube à la nuit. Poussée par le désespoir, elle décide de gagner un camp de réfugiés en Colombie, en laissant derrière elle son aîné, Yorbenis. Le garçon de 14 ans, membre d’un gang, risque la mort à chaque coin de rue, entre règlements de comptes et rafles policières. Face à la misère et à la violence dévorantes, Carolina vient en aide à ses congénères à travers sa fondation, "créée dans les larmes, la douleur et le sang". Cette ancienne cheffe de gang, sauvée par sa rencontre avec Dieu, se démène pour offrir un cercueil à un bébé, épauler une adolescente abusée par son grand-père ou soutenir la famille d’un jeune abattu par les forces de l’ordre. Mais n’ayant pas réussi à protéger sa propre fille de deux agresseurs sexuels, Carolina se résigne à se séparer d'elle pour la mettre à l’abri dans un internat religieux. Sœur Antonia y recueille des jeunes filles abandonnées par leurs parents, les Vénézuéliens étant de plus en plus nombreux à fuir à l’étranger. Déliquescence Aux côtés des battantes Kiara et Carolina, ce documentaire pose un regard cru mais débordant d’humanité sur la situation des plus défavorisés dans un pays gangrené par la corruption, qui s’enfonce toujours plus dans l’abîme malgré la richesse de ses sous-sols. Premières victimes de la déliquescence de l’État, les enfants y sont emportés par la faim, les armes, le désespoir… En immersion dans le dur quotidien de Santa Rosa de Agua, le film est émaillé de séquences éprouvantes, de la préparation du corps d’un enfant mort-né aux images volées d’une exécution extrajudiciaire. S’attachant à sublimer les visages et les décors, la caméra capture néanmoins les bribes d’une réalité plus lumineuse : l’amour maternel, les élans de solidarité des habitants ou les rires des pensionnaires de l’internat apparaissent comme autant d’éclats d’espoir au milieu du chaos.En savoir plus
Diffusé le 25/06/2025 à 00h40 - Disponible jusqu'au 23/08/2025
Dans le quartier déshérité de Santa Rosa de Agua, à Maracaibo, Kiara, silhouette famélique et regard las, nourrit à grand-peine ses quatre enfants en mendiant de l’aube à la nuit. Poussée par le désespoir, elle décide de gagner un camp de réfugiés en Colombie, en laissant derrière elle son aîné, Yorbenis. Le garçon de 14 ans, membre d’un gang, risque la mort à chaque coin de rue, entre règlements de comptes et rafles policières. Face à la misère et à la violence dévorantes, Carolina vient en aide à ses congénères à travers sa fondation, "créée dans les larmes, la douleur et le sang". Cette ancienne cheffe de gang, sauvée par sa rencontre avec Dieu, se démène pour offrir un cercueil à un bébé, épauler une adolescente abusée par son grand-père ou soutenir la famille d’un jeune abattu par les forces de l’ordre. Mais n’ayant pas réussi à protéger sa propre fille de deux agresseurs sexuels, Carolina se résigne à se séparer d'elle pour la mettre à l’abri dans un internat religieux. Sœur Antonia y recueille des jeunes filles abandonnées par leurs parents, les Vénézuéliens étant de plus en plus nombreux à fuir à l’étranger.  Déliquescence  Aux côtés des battantes Kiara et Carolina, ce documentaire pose un regard cru mais débordant d’humanité sur la situation des plus défavorisés dans un pays gangrené par la corruption, qui s’enfonce toujours plus dans l’abîme malgré la richesse de ses sous-sols. Premières victimes de la déliquescence de l’État, les enfants y sont emportés par la faim, les armes, le désespoir… En immersion dans le dur quotidien de Santa Rosa de Agua, le film est émaillé de séquences éprouvantes, de la préparation du corps d’un enfant mort-né aux images volées d’une exécution extrajudiciaire. S’attachant à sublimer les visages et les décors, la caméra capture néanmoins les bribes d’une réalité plus lumineuse : l’amour maternel, les élans de solidarité des habitants ou les rires des pensionnaires de l’internat apparaissent comme autant d’éclats d’espoir au milieu du chaos.
Maison de production :
Arte Deutschland Produktion / Dreamer Joint Venture Filmproduction / Filmförderungsanstalt (FFA) / Hessen Film & Medien / Medien- und Filmgesellschaft (MFG) Filmförderung Baden-Württemberg
Réalisé par :
Marc Wiese, Juan Camilo Cruz, Marc Wiese, Juan Camilo Cruz
Scénaristes :
Juan Camilo Cruz, Marc Wiese