In Vivo - Les soignants de la maison d'arrêt de Nancy (2/5)
Le magazine de la santé- 6 min 12 s
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Les équipes du Magazine de la santé sont allées à la rencontre de ceux qui ont fait le choix de devenir médecins ou infirmiers en prison. Elles ont suivies le quotidien de l’unité sanitaire de Nancy-Maxeville en Lorraine où plus de 640 détenus y sont incarcérés.
Un quotidien pas comme les autres puisque pour se rendre sur leur lieu de travail, le personnel médical soit tout d’abord franchir des portes massives, neuf précisément, des détecteurs de métaux ainsi qu’un sas de sécurité, une centaine de mètres à parcourir des plus sécurisés puisqu’ils mettent environ 5 à 10 minutes pour rejoindre l’enceinte de l’établissement. Une prison moderne, construite il y a 14 ans et qui ne fait pas face à une surpopulation, mais ce n’est pas pour autant que le quotidien y est plus calme. L’unité sanitaire, chaque matin, s’occuper d’aller récolter le courrier dans les 5 unités présentes au sein de la prison car ce sont les détenus eux-mêmes qui écrivent au personnel médical, afin de prendre un rendez-vous, où d’alerter sur des soucis de santé.
Un environnement plus hostile dans lequel Agnès, infirmière en psychiatrie depuis un an, se sent bien : “Je me sens plus en sécurité ici qu’à l’hôpital. C’est filmé, on a un dispositif de sécurité”. Pour preuve, elle se déplace au sein du centre pénitentiaire sans être accompagné d’un vigile.
Dans l’unité sanitaire, ce ne sont pas moins de 20 personnes, des infirmières, des psychologues ou encore des médecins, qui travaillent au quotidien pour répondre aux besoins des détenus, allant du simple mal de tête, à un accompagnement en addictologie.
Présenté par : Marina Carrère d'Encausse