Mercredi, le médecin Nicolas Bonnemaison a finalement été acquitté par la cour d'assises des Pyrénées-Atlantiques. L'urgentiste comparaissait depuis le 11 juin pour avoir abrégé la vie de sept patients âgés, malades et en fin de vie. Des faits pour lesquels il risquait la réclusion criminelle à perpétuité. Pour son avocat, « la justice montre ainsi le chemin à la loi ». La veille, la Cour européenne des droits de l’homme avait suspendu la décision du Conseil d’État et ordonné le maintien en vie de Vincent Lambert. Deux décisions de justice qui relancent le débat sur l’euthanasie. Faut-il modifier la loi Leonetti, alors que selon un dernier sondage BVA 9 Français sur 10 y sont favorables ?
