La vidéo n'est pas disponible
On parle de ce qui vous intéresse ?
Juste pour vous proposer des recommandations… qui vous intéressent ;)
Macron : à droite...et adroit
C dans l'air- 1 h 4 min
- Français
- indisponible
- tous publics
Après plusieurs jours d’hésitation, l’exécutif a dévoilé hier soir la composition du gouvernement de Gabriel Attal. Une équipe pour l’instant composée de onze ministres et trois ministres délégués, soit quatorze membres mais qui devrait dans les jours à venir être complétée par la nomination de secrétaires d’État. Pour l’heure on trouve sept femmes, mais seulement quatre sont ministres sur les onze, et parmi elles Catherine Vautrin, ancienne ministre sous Jacques Chirac, pressentie pour être Première ministre, en mai 2022, avant qu’Emmanuel Macron ne change d’avis au profit d’Élisabeth Borne. Cette fois, elle fait son entrée au gouvernement et se voit confier un ministère aux attributions extrêmement larges : travail, santé et solidarités. L’autre femme à faire une entrée fracassante au gouvernement, c’est l’ancienne ministre de Nicolas Sarkozy Rachida Dati. Dans la foulée de sa nomination au ministère de la Culture, elle a été exclue de son parti, Les Républicains, par le président Eric Ciotti. L'ancien secrétaire général de Renaissance, Stephane Séjourné a lui été nommé ministre des Affaires étrangères. Amélie Oudéa-Castéra prend la tête d’un super ministère de l’Éducation nationale, de la Jeunesse, des Sports et des Jeux olympiques et paralympiques. Prisca Thévenot, jusque-là secrétaire d’État à la jeunesse, est promue au porte-parolat et Marie Lebec devient ministre déléguée aux Relations avec le Parlement. Surtout les poids lourds du gouvernement Borne - Gérald Darmanin, Bruno Le Maire, Éric Dupond-Moretti, Fabien Lecornu, Marc Fesneau – sont tous maintenus en poste. Un gouvernement composé de ministres qu’Emmanuel Macron souhaite "révolutionnaires" et qui n’a jamais autant penché à droite depuis 2017. Huit ministres sur quatorze ont autrefois été encarté UMP ou LR. L’Élysée continue de soutenir que le dépassement des clivages n’est pas enterré mais dans les faits Emmanuel Macron rompt avec ce qu’il restait de son aile gauche dont l’attitude l’avait ulcéré au moment de la loi immigration. De quoi faire grincer des dents à l'aile gauche de la Macronie, qui pourrait être à l'origine d'une fronde chez Renaissance mais aussi du Modem de François Bayrou qui menacerait en coulisse de présenter sa propre liste aux élections européennes. Alors comment vont réagir l’aile gauche de la macronie et le Modem de François Bayrou ? Le gouvernement Attal, un coup politique ? Le nouveau Premier ministre Gabriel Attal promet "de l'action" et "des résultats". Il est d’ores et déjà très attendu sur les questions économies et sociale en ce début d’année marqué par les négociations salariales et un nombre de faillites d’entreprises au plus haut depuis six ans. Nos invités : - Guillaume Daret, Grand reporter au service politique - France Télévisions - Cécile Cornudet, Éditorialiste politique - Les Échos - Laure Salvaing, Directrice générale de Kantar Public France - Louis Hausalter, Journaliste politique - Le Figaro
En savoir plusDu même programme
- C dans l'air C dans l'air Spécial Iran diffusé le 26/05 | 2 h 17 min
- C dans l'air plus que 10h C dans l'air Barnier : le casse-tête du casting ! diffusé le 12/09 | 1 h 4 min
- C dans l'air plus que 2j C dans l'air Barnier, condamné à l'austérité ? diffusé le 13/09 | 1 h 4 min
- C dans l'air plus que 3j C dans l'air Missiles, soldats : l'Ukraine à bout de souffle ? diffusé le 14/09 | 1 h 4 min
Après plusieurs jours d’hésitation, l’exécutif a dévoilé hier soir la composition du gouvernement de Gabriel Attal. Une équipe pour l’instant composée de onze ministres et trois ministres délégués, soit quatorze membres mais qui devrait dans les jours à venir être complétée par la nomination de secrétaires d’État. Pour l’heure on trouve sept femmes, mais seulement quatre sont ministres sur les onze, et parmi elles Catherine Vautrin, ancienne ministre sous Jacques Chirac, pressentie pour être Première ministre, en mai 2022, avant qu’Emmanuel Macron ne change d’avis au profit d’Élisabeth Borne.
Cette fois, elle fait son entrée au gouvernement et se voit confier un ministère aux attributions extrêmement larges : travail, santé et solidarités. L’autre femme à faire une entrée fracassante au gouvernement, c’est l’ancienne ministre de Nicolas Sarkozy Rachida Dati. Dans la foulée de sa nomination au ministère de la Culture, elle a été exclue de son parti, Les Républicains, par le président Eric Ciotti.
L'ancien secrétaire général de Renaissance, Stephane Séjourné a lui été nommé ministre des Affaires étrangères. Amélie Oudéa-Castéra prend la tête d’un super ministère de l’Éducation nationale, de la Jeunesse, des Sports et des Jeux olympiques et paralympiques. Prisca Thévenot, jusque-là secrétaire d’État à la jeunesse, est promue au porte-parolat et Marie Lebec devient ministre déléguée aux Relations avec le Parlement. Surtout les poids lourds du gouvernement Borne - Gérald Darmanin, Bruno Le Maire, Éric Dupond-Moretti, Fabien Lecornu, Marc Fesneau – sont tous maintenus en poste.
Un gouvernement composé de ministres qu’Emmanuel Macron souhaite "révolutionnaires" et qui n’a jamais autant penché à droite depuis 2017. Huit ministres sur quatorze ont autrefois été encarté UMP ou LR. L’Élysée continue de soutenir que le dépassement des clivages n’est pas enterré mais dans les faits Emmanuel Macron rompt avec ce qu’il restait de son aile gauche dont l’attitude l’avait ulcéré au moment de la loi immigration. De quoi faire grincer des dents à l'aile gauche de la Macronie, qui pourrait être à l'origine d'une fronde chez Renaissance mais aussi du Modem de François Bayrou qui menacerait en coulisse de présenter sa propre liste aux élections européennes.
Alors comment vont réagir l’aile gauche de la macronie et le Modem de François Bayrou ? Le gouvernement Attal, un coup politique ? Le nouveau Premier ministre Gabriel Attal promet "de l'action" et "des résultats". Il est d’ores et déjà très attendu sur les questions économies et sociale en ce début d’année marqué par les négociations salariales et un nombre de faillites d’entreprises au plus haut depuis six ans.
Nos invités :
- Guillaume Daret, Grand reporter au service politique - France Télévisions
- Cécile Cornudet, Éditorialiste politique - Les Échos
- Laure Salvaing, Directrice générale de Kantar Public France
- Louis Hausalter, Journaliste politique - Le Figaro
Présenté par : Caroline Roux, Axel de Tarlé
Maison de production : France Télévisions / Maximal Productions