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JO à Paris : victoire ou cadeau empoisonné ?

Paris est seule en lice pour les JO 2024. Après avoir essayé d’entretenir un suspens autour de sa candidature, la ville de Los Angeles s’est finalement retirée de la course, laissant Paris seule candidate. En réalité, un accord aurait été trouvé entre les deux villes et le Comité International Olympique. Le 13 septembre prochain, le CIO devrait donc annoncer une double attribution des JO : 2024 pour Paris, 2028 pour Los Angeles.

Une victoire annoncée après des mois et des mois de préparation pour la capitale française et trois candidatures précédemment rejetées (1992, 2008 et 2012). En plus de la maire de Paris Anne Hidalgo, le projet a été porté par de grands sportifs français tels que le médiatique judoka Teddy Riner, l’athlète handisport Marie-Amélie Le Fur, championne d’athlétisme, ou le sportif français du canoë slalom Tony Estanguet. Lancé sous le quinquennat de François Hollande, Paris 2024 a été rapidement soutenue par Emmanuel Macron à la suite de son élection. Les Français et le CIO ont d’ailleurs pu le voir jouer du tennis sur les installations des Invalides en juin dernier.

Parmi les nombreux défis à relever pour la France, assurer la sécurité des JO.  L’hexagone a su rassurer le comité notamment grâce à l’organisation réussie d’événements de grande ampleur comme l’Euro de football l’été dernier.

Si les JO restent un événement sportif incontournable, l’investissement impressionnant qu’ils représentent peut effrayer, notamment quand est évoqué l’exemple d'Athènes. Ville des JO de 2004, l’organisation des jeux a plongé la Grèce dans un gouffre financier. Les immenses installations mises en place pour l’occasion sont aujourd’hui complètement à l’abandon.

Est-ce forcément une bonne chose d’organiser les Jeux Olympiques d’été ? Comment Paris va-t-elle financer ses Jeux ? Quels seront les impacts de l’événement sur la capitale et sur le pays ?

Invités :

- Pascal BONIFACE, institut de relations internationales et stratégiques

- Marie-Cécile NAVES, politologue

- Éric HACQUEMAND, journaliste Paris Match

- Virgile CAILLET, syndicat des entreprises du sport