C dans l'air
Régime d'été pour un État endetté
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Après la volte-face sur la question de la taxe d’habitation et de l’ISF, le gouvernement présente ce mardi une copie qui se veut claire et ferme sur les coupes budgétaires. Dans un entretien au Parisien paru ce 11 juillet, Gérald Darmanin, ministre de l’Action et des Comptes publics a annoncé : « Nous avons trouvé 4,5 milliards d'euros d’économies pour contenir le déficit sous les 3 % dès cette année sur le seul budget de l’Etat. » Ce sans toucher au nombre de fonctionnaires et sans augmenter les impôts, l’idée étant de récupérer ces milliards sur le train de vie des ministères.
Dans la suite de l’interview, il égrène les coupes prévues et les ministères touchés : moins 60 millions chez le Premier ministre, 268 millions pour le ministère de l’Economie et des Finances ou encore 282 millions pour les Affaires Etrangères. Si les montants sont précis, la nature des coupes reste pour le moment floue. En effet, le gouvernement ne veut pas que ces économies impactent le fonctionnement des services publics ; le ministère de l’Intérieur doit par exemple faire 526 millions d’euros d’économie sans toucher à ses effectifs de police et de gendarmerie.
Gérald Darmanin a bien évoqué quelques pistes : diminuer le coût du programme de numérisation, revoir la gestion du parc automobile des ministères ainsi que leurs programmations immobilières.
L’idée de dégraisser le train de vie de l’Etat n’est pas neuve. François Hollande et Nicolas Sarkozy avaient, pendant leur mandat respectif, taillé dans les dépenses publiques internes, notamment parmi les comités financés par l’Etat.
Alors où Gérald Darmanin compte-t-il trouver ces milliards ? Peut-on faire autant de coupes sans atténuer le bon fonctionnement d’un ministère ? Pourquoi ces coupes n’ont-elles pas été annoncées pendant le discours de politique générale ?
Invités
- Philippe DESSERTINE, économiste, membre du Haut Conseil des Finances Publiques. .
- Thomas PORCHER, économiste, professeur d’économie à la Paris School of Business.
- Martial FOUCAULT, politologue, directeur du Centre de recherches politiques de Sciences Po
- François ECALLE, ancien magistrat de la Cour des Comptes, professeur d’économie à Paris I
Présenté par : Caroline Roux, Bruce Toussaint
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