La vidéo n'est pas disponible
C dans l'air
Été 2019 : la ruée vers l’Ouest
- Magazines
- 1 h 5 min
- indisponible
- tous publics
La canicule qui frappe l’Hexagone depuis le mois de juin a eu un impact direct sur le tourisme et notamment sur les destinations prisées par les vacanciers français. Par rapport à juillet 2018, la Bretagne, la Normandie et la façade atlantique (de la Vendée au Pays Basque) ont enregistré une hausse de 3 à 6% des nuitées, selon le cabinet Protourisme. L'effet canicule défavorise en revanche les régions de la côte méditerranéenne qui ont vu leur fréquentation touristique baisser à la même période.
La multiplication des vols low-cost, y compris depuis des villes de provinces, pour des destinations plus ou moins exotiques amènent également de nombreux Français à tenter des vacances à l’étranger.
A l’opposé de cet appétit pour les vols low-cost, une autre tendance émerge, tout droit venue d’un pays froid, la Suède : le « flygskam » ou la honte de prendre l’avion à cause de son impact très négatif sur l’environnement. Selon les chiffres de l’agence européenne de l’environnement (AEE), un passager en avion émet 285 grammes de C02 sur un kilomètre, contre 158 grammes en voiture et seulement 14 grammes en train.
La jeune activiste écologiste Greta Thunberg vient d’annoncer qu’elle se rendrait à la conférence des Nations Unies sur le climat, prévue à New-York en septembre, en voilier (elle partira du Royaume-Uni le 15 août) au lieu de prendre l’avion. Et selon un récent sondage effectué auprès des internautes du Figaro, 59% des 40.000 votants se sont déclarés prêts à «préférer le train à l’avion pour des raisons écologiques».
L’impact que peut avoir le tourisme sur l’environnement n’est pas à négliger et certains sites peuvent par exemple avoir du mal à gérer la surpopulation touristique. Le cas le plus emblématique est probablement celui de Venise, qui devrait introduire une taxe d’entrée pour les touristes (incluse dans les billets de train ou d’avion) dès janvier prochain.
Entre canicule, avions trop polluants et tourisme de masse, les touristes doivent-ils modifier leurs habitudes face aux problématiques climatiques à venir ?
Quelles alternatives moins néfastes au niveau écologique peuvent être développées ?
Quelles alternatives moins néfastes au niveau écologique peuvent être développées ?
Invités :
• Didier Arino - Directeur général du cabinet d’études Protourisme
• Jean-Pierre Nadir - fondateur du site Easyvoyage.com
• Aymeric RENOU - Journaliste au Parisien
• Eléonore Friess - Responsable d’édition au Guide du routard
• Jean-Pierre Nadir - fondateur du site Easyvoyage.com
• Aymeric RENOU - Journaliste au Parisien
• Eléonore Friess - Responsable d’édition au Guide du routard
Présenté par : Axel de Tarlé
Du même programme
- C dans l'air Les Jeux polémiques de Paris 2024 diffusé le 18/05 | 1 h 4 min
- C dans l'air Démographie : la bombe humaine diffusé le 28/01 | 2 h 15 min
- plus que 1j C dans l'air Dette, déficits : panique à bord ! diffusé le 21/03 | 1 h 4 min
- plus que 2j C dans l'air États-Unis - Israël : la rupture ? diffusé le 22/03 | 1 h 4 min