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Attentat de Nice : le choc en France

"C’est un acte de terrorisme dans un climat de mobilisation internationale contre la France après la décapitation de Samuel Paty et l’engagement du gouvernement à faire valoir la liberté d’expression sur toute autre valeur," explique Bernard Rougier, sociologue et spécialiste de l'islamisme. Il a publié en janvier dernier "Les territoires conquis de l’islamisme" aux éditions PUF.

Le climat est plus que jamais tendu en France avec la multiplication d’action contre la Nation dans le monde arabe. Vigile de l’ambassade de France en Arabie Saoudite agressé à l’arme blanche, des manifestations avec des portraits d’Emmanuel Macron et des drapeaux français brûlés, et l’ancien ministre Malaisien qui déclare sur Twitter que "les musulmans ont le droit de tuer d’être en colère et de tuer des millions de Français pour les massacres du passé."

Wassim Nasr, journaliste chez France 24, spécialiste des mouvements djihadistes met en garde et explique la différence entre acte terroriste et acte fanatique. Ce dernier étant, selon lui "plus grave". "Pour les trois dernières attaques (…) nous sommes dans du pur fanatisme. Donc une action qui est faite juste pour Allah, au nom d’Allah. Il n’y a même pas de but final recherché." Il précise : "On rentre dans une dimension qui est nouvelle, où il y a un élargissement de spectre des personnes susceptibles de passer à l’acte."