C à dire
S12 : #MeToo : un an après, passer de la parole aux actes
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Il y a un an, le producteur d'Hollywood Harvey Weinstein chutait de son piédestal, emporté par la vague #MeToo. Un mouvement qui a pris de l'ampleur au fil des mois. Un an après, les associations d'aide aux femmes victimes font le bilan. Et la mobilisation ne faiblit pas : dans une tribune publiée sur France info, 600 femmes appellent à une grande marche contre les violences sexistes et sexuelles le 24 novembre. « Des millions de personnes ont pris conscience de l'ampleur des violences que subissent les femmes au quotidien. Remarques sexistes, dévalorisation, humiliations, insultes, coups, harcèlement, violences conjugales, agressions, viols, exploitation sexuelle, inceste, mutilations sexuelles, mariages forcés, meurtres... Chaque fois qu'un homme tue, viole, agresse ou harcèle, ce sont toutes les femmes qui ont peur », écrivent les signataires de ce texte.
Parmi elles, des personnalités comme la comédienne Eva Darlan, l'ancienne ministre Cécile Duflot, la chanteuse Jeanne Cherhal, la dessinatrice Pénélope Bagieu, les députées Clémentine Autain et Erika Bareigts, la journaliste Rokhaya Diallo ou encore la philosophe Geneviève Fraisse. Le mot d'ordre de cet appel est simple : « nous en avons plus qu'assez. L'impunité doit cesser ». C'est donc pour « dire haut et fort » qu'il faut en « finir avec toutes les violences sexistes et sexuelles » que les 600 signataires du texte appellent à manifester dans les rues de France.
Anne-Cécile Mailfert, présidente de la Fondation des Femmes, répondra aux questions de Mélanie Taravant dans #cadire.
Présenté par : Mélanie Taravant