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La Traviata de Verdi à l'Opéra National de Paris
- Arts & spectacles
- 2 h 32 min
- indisponible
- tous publics
La Traviata est un opéra en trois actes de Giuseppe Verdi créé le 6 mars 1853 à la Fenice de Venise sur un livret de Francesco Maria Piave, d’après le roman d’Alexandre Dumas fils « La dame aux camélias (1848) et son adaptation théâtrale (1852). Victime d'une distribution défaillante, l'oeuvre s'est heurtée, lors de sa création, à l'incompréhension du public, dérouté par un drame romantique au caractère intimiste, privé de la distance héroïque traditionnelle et servi par un réalisme musical inaccoutumé. Mais, reconnue à sa juste valeur dès les représentations suivantes, La traviata est devenue au XXème siècle l'une des oeuvres les plus jouées. Elle fait partie, avec «Rigoletto» (1851) et «Il Trovatore» (1853) de la « triade » qui a conféré à Verdi, de son vivant, un gloire internationale incontestée. Lire notre article sur les secrets de la mise en scène de Benoît Jacquot. Argument L’action se déroule à Paris et dans ses environs autour de 1850. Alfredo Germont, jeune homme issu d'une bonne famille provençale, tombe amoureux d’une courtisane en vue, Violetta Valéry, lors d’une soirée privée à Paris. Sincèrement amoureuse, Violetta abandonne son métier et se donne sans réserve à Alfredo. Cependant, monsieur Germont, le père d'Alfredo, au nom de la respectabilité bourgeoise, obtient d'elle qu'elle rompe avec son fils. Violetta écrit alors une lettre de rupture à Alfredo sans dévoiler le motif réel de sa décision. La maladie mortelle (la tuberculose) dont elle était déjà atteinte, reprend alors de plus belle. Un mois plus tard, Alfredo apprend de son père que Violetta n’a jamais cessé de l’aimer, et qu'elle a sacrifié son amour à la réputation de son amant. Saisi par le remords, il accourt son chevet, mais trop tard : épuisée par la maladie, Violetta meurt dans ses bras. La Traviata mise en scène par Benoît Jacquot - Extrait 1 [[asset:video:127509 {"mode":"in_body","align":"none"}]]Acte I Le prélude installe d'emblée le climat pathétique de l'opéra. Le rideau se lève sur un salon dans un hôtel particulier à Paris. Pour s'étourdir, Violetta Valéry, courtisane célèbre, donne une fête. Tous ses amis sont réunis autour d'elle, à commencer par son protecteur et amant en titre, le baron Douphol. Au cours de cette fête, Gaston, un admirateur, lui présente un de ses amis venu de province, Alfredo Germont. Après que tous les invités, Alfredo en tête, ont porté un toast à la joie de vivre, le nouveau venu déclare sa flamme à Violetta, qui dans le duo qui suit se laisse tenter par l'espoir d'un amour véritable, avant de rejeter cette perspective irréaliste, une fois restée seule, dans le célèbre grand air qui clôt ce premier acte E strano...Ah, fors'è lui .. Follie, Follie . La Traviata mise en scène par Benoît Jacquot - Extrait 2 [[asset:video:127511 {"mode":"in_body","align":"none"}]]Acte II Alfredo et Violetta se sont installés dans une villa, près de Paris et vivent le parfait amour, quand Alfredo apprend par Annina, la femme de chambre, que Violetta est obligée de vendre meubles et bijoux pour subvenir à leurs dépenses personnelles. Il se rend donc à Paris pour payer les dettes de Violetta. Restée seule, Violetta reçoit la visite inattendue du père d'Alfredo, Giorgio Germont. Monsieur Germont, en vrai « père noble » du drame romantique, reproche à Violetta d'entretenir une union immorale avec son fils, et regrette que cette aventure jette le discrédit sur toute sa famille, en empêchant notamment le mariage de la jeune soeur d'Alfredo avec un homme d'une famille distinguée, qu'on devine assez conservatrice. Il l'accuse également de pousser Alfredo à la dépense. Il joue ainsi sur le désir de reconnaissance de la « fille » qu'est de toutes façons à ses yeux Violetta, précisant cruellement qu'une liaison entre personnes de milieux si différents ne pourra jamais être couronnée par un mariage. Il lui demande donc de renoncer à cette liaison. La Traviata mise en scène par Benoît Jacquot - Extrait 3 [[asset:video:127515 {"mode":"in_body","align":"none"}]]Cédant à ces injonctions, Violetta fait remettre sa lettre de rupture à Alfredo, et part rejoindre les invités de la fête que donne Flora, son amie, à Paris. Alfredo se rend aussi à cette fête à laquelle Violetta se présente accompagnée du Baron Douphol. Après avoir insolemment gagné au jeu, Alfredo rappelle les invités dans le salon et jette l'or qu'il vient de gagner, par terre devant Violetta. Les invités sont scandalisés par son geste. Giorgio Germont survient à propos pour condamner à son tour la goujaterie de son fils. La Traviata mise en scène par Benoît Jacquot - Extrait 4 [[asset:video:127513 {"mode":"in_body","align":"none"}]]Acte III Violetta en proie à une rechute de son mal est soignée par Annina dans son appartement parisien surveillé par les créanciers. Elle relit la lettre de Giorgio Germont, qui lui révèle qu'il a tout avoué à son fils, et qui lui annonce qu'Alfredo viendra lui-même lui rendre visite. Pendant qu'au dehors retentit la joie du carnaval, Violetta tourne le dos à son passé de pécheresse, en attendant le retour d'Alfredo, l'homme qu'elle n'a jamais cessé d'aimer. Mais à peine ce dernier se fait-il annoncer, qu'elle meurt à bout de forces dans ses bras. Des Mots de Minuit - Benoît Jacquot parle de sa Traviata [[asset:video:129825 {"mode":"in_body","align":"none"}]]_________________________________________________________ [[asset:free_html:127627 {"mode":"full","align":"none"}]][[asset:free_html:127631 {"mode":"full","align":"none"}]][[asset:free_html:127653 {"mode":"full","align":"none"}]][[asset:free_html:127637 {"mode":"full","align":"none"}]][[asset:free_html:127647 {"mode":"full","align":"none"}]][[asset:free_html:135925 {"mode":"full","align":"none"}]]