Une planète, deux mondes sauvages

Une planète, deux mondes sauvages vous invite à un voyage extraordinaire au cœur des océans, des forêts, des déserts, des plaines et des jungles, à la rencontre d’animaux et de comportements rarement filmés.
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À propos

Notre planète, la Terre, est un miracle. Elle abrite une richesse de vie unique dans l’univers. Jamais il n’a été aussi important d’en comprendre la beauté et la fragilité.
 

Une planète, deux mondes sauvages vous invite à un voyage extraordinaire au cœur des océans, des forêts, des déserts, des plaines et des jungles, à la rencontre d’animaux et de comportements rarement filmés.


Dans ces régions sauvages bouleversées par le changement climatique, la survie a un prix. Et les animaux déploient des stratégies hors norme pour s’adapter. Ils ne cessent de nous surprendre par leur courage, leur détermination et leur ingéniosité.
Près de deux mille jours de tournage sur deux hémisphères, sept continents et dans quarante et un pays, c’est l’exploit relevé par l’équipe pour filmer des espèces rares et des comportements insoupçonnés, parfois pour la première fois.

 

Des images exceptionnelles, tournées en 8K et portées par un message environnemental fort.

 

L’hémisphère Sud abrite un monde sauvage à la beauté indomptée, des terres extrêmes de l’Antarctique aux forêts mystérieuses de l’Amazonie.
Et l’hémisphère Nord est un territoire dominé par les forces de la nature, mais aussi transformé par l’homme, de l’Arctique aux forêts équatoriales de l’Asie.

 

L'hémisphère sud

 

L’hémisphère Sud abrite un monde sauvage à la beauté indomptée, des terres extrêmes de l’Antarctique aux forêts mystérieuses de l’Amazonie.
L’Antarctique est un territoire pratiquement vierge de présence humaine. Toute sa surface ou presque est tapissée de blanc.
Seuls les plus déterminés et les plus agiles ont une chance de survivre sur ce continent. Un seul mammifère est capable d’endurer ce froid : le phoque de Weddell, qui doit affronter les prédateurs de l’océan, mais aussi, dès ses premiers instants de vie, le blizzard de la banquise. Les manchots papous, malgré leur silhouette rebondie, sont de véritables athlètes, capables de pointes à plus de 35 km/heure. Une vitesse qui sera un atout au moment d’affronter les orques et les léopards de mer qui rôdent à proximité de la banquise. Mais, sous le blanc immaculé, l’Antarctique cache un secret bien gardé : un monde féerique, étrange et coloré, peuplé de méduses, d’oursins, de crabes et de limaces de mer.

 

Autrefois, l’Antarctique et l’Australie ne formaient qu’un seul continent, qui s’est scindé en deux il y a 30 millions d’années. L’Australie a dérivé vers l’équateur. Cette île-continent est devenue plus chaude et plus aride. Isolées du reste du monde, des espèces extraordinaires sont apparues. Les kangourous dominent les vastes plaines et sont la proie favorite d’un prédateur discret et furtif, le dingo. C’est l’une des premières fois qu’une mère dingo est filmée avec ses petits. L’araignée sauteuse est une chasseuse aussi petite que redoutable, dont le mâle est capable de parades nuptiales surprenantes. Le diable cornu témoigne de l’évolution remarquable des animaux du désert australien où se dresse le rocher d’Uluru : ce drôle de lézard s’hydrate grâce à sa peau qui agit comme une éponge. Sur la Grande Barrière de corail, les requins se rassemblent pour un festin qui n’a lieu qu’une fois tous les dix ans, lorsqu’ils parviennent à emprisonner des poissons par milliers dans les eaux peu profondes. Le casoar à casque est un descendant direct des dinosaures. Chez cet oiseau qui ne vole pas, c’est le père qui élève seul ses petits et les protège des dangers de la forêt primaire.

 

Les terres émergées ne représentent que 20 % de la surface de l’hémisphère Sud, mais c’est là que se dresse la plus longue chaîne de montagnes, la cordillère des Andes, à l’ouest de l’Amérique du Sud. Un seul félin y a élu domicile : le puma. Pour nourrir ses petits, une mère puma n’hésite pas à s’attaquer à une proie qui pèse plus de trois fois son poids, le guanaco, de la famille des chameaux. L’ours à lunettes ne vit que dans les forêts à proximité des Andes. Ce végétarien est prêt à tout pour se délecter de petits avocats, qu’il trouve tout en haut de la cime des arbres. Et, au cœur de la forêt amazonienne, la nourriture est si abondante pour les manakins que ces oiseaux consacrent presque tout leur temps à des danses spectaculaires pour séduire les femelles. Les eaux cristallines des étangs près du fleuve.

 

Amazone ont vu se développer un comportement unique. Les poissons piraputanga comptent sur les singes capucins pour repérer les fruits dont ils raffolent et sont capables de sauter hors de l’eau pour les atteindre. Mais la déforestation et la pollution menacent l’Amazonie.



Tout comme les forêts d’Afrique centrale, où vit une troupe de chimpanzés aux comportements remarquables. Ces primates sont capables de se fabriquer des outils et savent tirer parti de toutes les ressources de la forêt. Mais la disparition de leur habitat met leur adaptabilité à rude épreuve. Dans la vallée du Rift, cinq guépards ont uni leurs forces pour s’approprier le meilleur territoire de chasse. Mais la prédation se solde rarement par un succès dans ces plaines où il est difficile de se cacher. Les guépards ont noué une alliance hors norme pour attraper leurs proies par surprise. Un autre animal emblématique de la savane souffre de la sécheresse et prouve son adaptabilité : l’éléphant d’Afrique. Seuls quelques mâles de cette espèce sont capables de se hisser sur leurs pattes arrière pour attraper de quoi se nourrir à la cime des arbres, une véritable prouesse pour ces géants de 5 tonnes.

 

 

L'hémisphère nord


L’hémisphère Nord abrite un monde sauvage dominé par les forces de la nature, mais aussi transformé par l’homme, de l’Arctique aux forêts équatoriales de l’Asie.

L’Amérique du Nord est le territoire de tous les extrêmes. Seuls les plus adaptables parviennent à saisir les opportunités que ce vaste continent leur offre. Les Rocheuses sont le royaume du lynx du Canada, unique félin capable d’affronter la brutalité de l’hiver. En cette saison, se nourrir est un défi de tous les jours pour ce chasseur solitaire. Opportunistes, les ours noirs de Colombie-Britannique savent tirer parti de toutes les richesses des côtes sauvages. En descendant, la marée leur offre un véritable festin. Quand la température est idéale, un spectacle unique illumine les forêts d’Amérique du Nord : les mâles lucioles envoient des signaux aux femelles. Ils ne vivent que quelques semaines, alors le temps leur est compté pour se reproduire. Les Grandes Plaines du centre des États-Unis abritent de drôles de petits rongeurs, les chiens de prairie. Ils n’ont nulle part pour échapper à leurs nombreux prédateurs. Pour les éviter, ils creusent des terriers, et les adultes montent la garde et alertent le groupe par des cris. À l’ouest des Rocheuses s’étend un vaste désert, où vit le géocoucou, un oiseau coureur, plus à l’aise sur terre que dans les airs. Le temps presse pour trouver de quoi se nourrir, car les températures atteignent rapidement 40 °C, et ses proies ne tardent pas à se mettre à l’abri.

 

C’est dans l’Arctique qu’on observe les changements climatiques les plus rapides. Avec la fonte des glaces, les ours blancs perdent leur territoire de chasse. Dans la baie d’Hudson, loin de la banquise, certains ont récemment élaboré une stratégie de chasse totalement inédite. Agiles et ingénieux, ces excellents chasseurs sous-marins profitent d’un grand rassemblement de baleines bélugas près des côtes.

 

Dans le nord de l’Asie, près du cercle arctique, d’autres groupes d’ours blancs ont développé une tactique tout aussi remarquable. Ils s’attaquent alors aux morses, autres victimes du rétrécissement de la banquise. Ces animaux imposants trouvent refuge depuis peu au sommet de falaises. Apeurés, ils tentent de regagner la mer, et c’est la chute. Il suffit aux ours d’attendre pour se servir. Des primates fascinants, les rhinopithèques de Roxellane, au pelage doré et au visage bleu, peuplent les plus hauts sommets de Chine, dans l’Himalaya. Pour ces primates combatifs, la force du groupe est la clé de la survie.

 

En Iran, dans l’enfer du désert de Lout, le plus chaud au monde, peu d’animaux sont armés pour survivre. Des oiseaux migrateurs y font escale. Pour profiter de leur passage et les attirer, une vipère a évolué de manière exceptionnelle. Sa pratique de l’art du leurre et du camouflage est stupéfiante. Dans les plaines du nord de l’Inde, le petit lézard Sarada cherche au contraire à briller par tous les moyens. Pour attirer l’œil des femelles, il déploie sous sa gorge un éventail coloré. Les jungles d’Asie sont si denses que les animaux communiquent par des cris. Chaque matin, un chant étrange et mélodieux monte de la forêt. C’est celui du rhinocéros de Sumatra, dont il reste à peine 70 individus aujourd’hui. Ils vivent pour la plupart sous protection. En Indonésie, le requin-baleine est aussi protégé. Sa pêche est interdite et il est nourri par l’homme.

 

La cohabitation entre l’homme et l’animal est aussi à réinventer en Europe, ce continent surpeuplé et métamorphosé par la civilisation. Il existe malgré tout quelques contrées protégées et intactes, comme les forêts de Finlande où vivent les ours bruns ou le delta du Danube où viennent se nourrir les pélicans blancs. Mais les villes gagnent toujours plus sur la nature, et d’autres espèces n’ont d’autre choix que de s’adapter. À Gibraltar, quatre familles de macaques de Barbarie se partagent un territoire complètement urbanisé. Et le hamster d’Europe s’invite dans un endroit inattendu. Il vit caché dans les coins de verdure du vaste cimetière de Vienne en Autriche, et profite des fleurs fraîches et de la cire des bougies qui ornent les tombes. Le lynx ibérique a frôlé l’extinction, et un parc naturel au sud de l’Espagne a été créé pour sa protection. Aujourd’hui, 700 lynx y vivent en liberté.

 

 

Quelques chiffres

 

- 41 pays visités

- 1 794 jours de tournage

- 499 jours passés en voyage par l'équipe

- 1 intrusion de babouin dans laquelle des pièces ont été saccagées et de la nourriture a été prise

- Plus de 1 500 personnes ont travaillé sur le projet dans le monde entier