Tout compte fait
Pourquoi l'animation française s'exporte si bien
- Info & société
- 15 min
- indisponible
2 ans après la sortie du film d’animation « Lego, la grande aventure » qui a rapporté la bagatelle de 468 millions de dollars dans le monde et dopé les ventes des petites briques en plastique, Playmobil son concurrent a décidé de passer à l’offensive. Lui aussi sortira son film d’animation et ce n’est ni Pixar, ni Dreamworks, les géants américains de l’animation qui le réaliseront mais un petit français. A la baguette, on retrouve Aton Soumache et Dimitri Rassam, les producteurs heureux du « Petit Prince », salué dans le monde entier. Le film avec les figurines Playmobil ne sortira qu’en 2018, mais dans les studios parisiens d’On Animation, 70 dessinateurs modélisent le film d’animation à petit budget, 20 millions d’euros, qui sortira prochainement, « Drôles de petites bêtes » tiré de la BD d’Antoon Krings. Cela prouve que le secteur et l’école des Gobelins, réputée dans le monde entier, ne se sont jamais aussi bien portés. Avant, les Français les plus talentueux étaient obligés de s’exiler en Californie pour travailler sur les plus beaux projets. Aujourd’hui, les studios français aussi réalisent des merveilles. « Moi moche et méchant », « Astérix », « Ernest et Célestine » sont tous des produits français.