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Emploi - Ascensoriste, un métier qui monte
- Info & société
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Chroniqueuse : Sophie Pignal
Le saviez-vous ? Les ascenseurs sont le premier moyen de transport en France sans ticket. 100 millions de trajets sont assurés par jour. Pour assurer l’entretien, la maintenance et la sécurité de ce parc représentant 560 000 appareils avec 12 000 ascenseurs neufs installés chaque année : plus de 16 000 professionnels interviennent au quotidien. Après avoir recruté 2000 personnes en 2017, 2500 personnes en 2018, la profession des ascensoristes va recruter 2500 autres talents en 2019.
Au cœur des recrutements, des profils bien spécifiques, les titulaires de la « mention complémentaire technicien ascensoriste ». C’est un diplôme que l’on peut obtenir en une année, après l’obtention d’un bac professionnel. La plupart des entreprises recrutent d’ailleurs dès le bac, et forment, elles–mêmes leurs techniciens, dans le cadre d’un contrat en alternance.
Ces formations sont ouvertes aux jeunes comme aux personnes en reconversion professionnelle. Le métier de technicien ascensoriste est un métier technique très complet. Il installe, contrôle, entretient et dépanne ascenseur, monte-charge, escalier mécanique, trottoir roulant, siège monte-escalier, plateforme verticale. Ses terrains d’intervention sont multiples : immeubles d’habitations, bureaux, hôtels, hôpitaux, centres commerciaux, gares… avec des opérations sur l’ensemble des technologies des équipements concernés. La formation « mention complémentaire technicien ascensoriste » permet d’acquérir l’ensemble de ces compétences.
Accessible post-bac, cette formation en initiale d’un an se déroule entre septembre et juin avec 19 semaines au lycée et 16 semaines de stage obligatoires réparties en trois périodes de formation. De nombreux établissements proposent également cette formation sous forme d’apprentissage.
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