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Télématin
C’est un monde - L’argent avant tout
- Info & société
- 29 min 37 s
- indisponible
- tous publics
Chroniqueur : Laurent Bignolas
Cette semaine, à l’occasion de la sortie du film « I feel good » avec Jean Dujardin et Yolande Moreau, l’argent est à l’honneur ! Que représente-t-il pour nos voisins ? Est-ce un critère de réussite sociale ? Bref, l’argent fait-il le bonheur, à l’étranger ? C’est ce que nous verrons à Dubaï, en Espagne, en Chine, puis au Sénégal.
- Franck Genauzeau nous fait rencontrer Raed Belhasa, l'ado le plus riche de Dubaï. A seulement 16 ans, le fils du milliardaire émirien Ahmed Saïd Belhasa a tous les attributs du Prince. Le jeune homme emprunte les voitures de luxe de son père, passe ses journées dans des palais, possède pour près de 500000€ de baskets et surtout, un zoo privé offert par son père et peuplé d'espèces aussi rares que coûteuses. Le temps d'un week-end ou plus, sa famille se plaît aussi à convier pour lui des célébrités, de Jacky Chan à la chanteuse Rihanna. A coup de selfies, le jeune adolescent en profite alors pour faire le buzz sur les réseaux sociaux. Ses nouveaux amis se nomment Cristiano Ronaldo, Lionel Messi, ou encore Paul Pogba et Karim Benzema.
- Sandrine Mercier nous emmène à Marinaleda : la ville espagnole où l’argent ne fait pas le bonheur. A Marinaleda, personne ne rêve de devenir riche. Et ça tombe bien, ce n’est tout simplement pas possible. Du cantonnier à Monsieur le maire, tout le monde gagne le même salaire : 1200€. A l’entrée de cette curieuse bourgade à côté de Cordoue, on peut lire, sous le dessin d’une colombe : « Marinaleda, une utopie vers la paix ». Grâce à la solidarité de ses vingt-sept mille habitants, ce village situé en Andalousie a échappé à la crise financière. Ensemble, ils ont créé une coopérative agricole assurant leurs besoins primaires (sécurité alimentaire, logement…). L’objectif de ce système est de créer des emplois pour tous en adoptant des modes de cultures nécessitant de la main d’œuvre. Si la coopérative fait des bénéfices, on n’augmente pas les salaires, mais on embauche.
Coté logement, trois cent dix-sept familles bénéficient ’un logement gratuit qui reste la propriété de la Mairie. Et ce sont les habitants eux-mêmes qui construisent, ensemble, les maisons.
- Marc de Chalvron nous expliquera comment fonctionne la tontine, la microfinance solidaire, au Sénégal. Ce qui caractérise le rapport des Sénégalais à l'argent, c'est avant tout qu'ils n'en ont pas assez. La moindre rentrée d'argent est immédiatement dépensée, avalée par les dépenses quotidiennes ou par les proches. Alors, pour épargner, Ils ont trouvé la parade ! Ici c’est une pratique ancestrale, traditionnellement réservée aux femmes. Tous les villages, tous les quartiers sont concernés. Elle consiste à réunir un groupe de personnes qui se décident à cotiser une somme fixe chaque mois. A tour de rôle, chaque personne du groupe touche l’ensemble de la somme collectée. C’est une forme d’épargne traditionnelle qui permet à intervalle régulier de disposer d’une somme conséquente. Cet argent permet à des femmes d’ouvrir un commerce ou d’investir dans une activité économique. Dans un pays où l’immense majorité de la population est en dehors du système bancaire, la tontine est un réel moyen de sortir de la pauvreté. A Dakar, de jeunes entrepreneurs sénégalais ont lancé une plate-forme numérique « matontine.com ». L’idée est de numériser la pratique, en partant de groupes déjà existants, et de leur proposer un accès à l'épargne, au crédit et au prêt pour s’extraire enfin de la pauvreté. La plateforme réunit déjà quatre mille participants.
- Arnauld Miguet à Shangaï, nous montre que si les inégalités de richesses sont grandes, elles ne laissent pas pour autant place à la jalousie. Portrait croisé de deux chinois aux niveaux de vie opposés.
-Isabelle Martinet sur les Français et leur rapport à l’argent.
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