Les 4 vérités - Christian Estrosi
Télématin- Société
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Thomas Sotto reçoit Christian Estrosi, maire de Nice et Vice-président du parti Horizons sur le plateau des 4 vérités.
Au moment où des fortes intempéries ont frappé la région du vice-président du parti Horizons, Christian Estrosi se veut rassurant. Ce lundi 24 juin, la commune de Saint-Martin-Vésubie, dans les Alpes-Maritimes, a été touchée et 52 personnes ont été évacuées par les pompiers. Une situation qui devrait revenir à la normale d’ici à la fin de la journée, “au plus tard dans les 48h” assure le Maire de Nice.
En réponse au score majoritaire du Rassemblement National lors des élections Européennes, le président Emmanuel Macron a décidé de laisser le pouvoir aux électeurs et a dissous l’Assemblée Nationale ce dimanche 9 juin 2024. Conséquence : une campagne très brève, en trois semaines, dont les premiers résultats seront connus ce dimanche 30 juin avec le premier tour du scrutin. Christian Estrosi remarque dans le programme enfin dévoilé par Jordan Bardella ce lundi 24 juin une certaine incompétence. Celui-ci “montre son inaptitude, son inexpérience à gouverner”. Le maire de Nice en est convaincu : “Il ne pourra pas tenir ses engagements”. Face au camp de Marine Le Pen, l’Union Populaire constitue pour le membre du parti Horizons, une autre extrême, porteuse d’antisémitisme et d’outrance. L’accession de l’un de ses deux pôles au pouvoir serait un “chaos total” déclare Christian Estrosi au journaliste Thomas Sotto qui se veut très critique face au mouvement de gauche.
Un passage possible pour le camp centriste ?
L’ex-ministre de Nicolas Sarkozy mentionne une prise de parole de Pierre Arditi dans La Tribune du Dimanche, paru ce dimanche 23 juin, dans lequel le comédien exprimait son incapacité à rejoindre le camp de l’Union Populaire, alors qu’il avait toujours fait partie des socio-démocrates. Une position qui serait partagée par certains électeurs de gauche. Tandis que Christian Estrosi s’indigne de propos qui auraient été tenus par Jean-Luc Mélenchon incitant à une révolution, l’ancien candidat LFI à la présidentielle s‘est, quant à lui, positionné devant Caroline Roux ce lundi 24 juin et a affirmé qu’il respecterait le suffrage électoral. Une déclaration qui ne convainc pas le niçois. “Je n’en crois pas un mot”, signale Christian Estrosi.
À propos d’Éric Ciotti ayant trahi les Républicains pour s’allier avec l’extrême droite, l’ancien du RPR et de l’UMP est très réprobateur et n’a pas beaucoup d’espoir pour son avenir politique : “de toute façon, dans quelques semaines ou dans quelques mois, il aura atteint définitivement une impasse”.
Le vice-président du parti fondé par Edouard Philippe semble incertain face à la possible menace d’une guerre civile. Pour lui, la situation permettrait de proposer un autre chemin. “Je crois qu’il y a un passage” affirme-t-il. Toutefois, Christian Estrosi regrette le mouvement du chef de l’État : “c’est un drame qu’il y ait eu une dissolution un peu trop précipitée du président Macron”. Un rendez-vous raté pour le maire de Nice. Néanmoins, il souhaite s'engouffrer dans cette” opportunité pour recoller les morceaux et reconstruire une véritable majorité de droite républicaine dans notre pays”. Préoccupé par l’état actuel des institutions, il souhaite leur redonner de la stabilité en continuant à travailler selon les idées Gaullistes dont il est l’héritier.