Télématin
Santé - Au cœur du sport
- Vie pratique
- 4 min 39 s
- indisponible
- tous publics
Chroniqueuse : Christelle Ballestrero
Plusieurs études ont clairement montré que la pratique régulière d’activités physiques modérées (marche, jogging, vélo) est associée à une diminution du risque de développer au moins 35 maladies distinctes, incluant les maladies cardiovasculaires, le diabète de type 2, au moins 13 types de cancers ainsi que le déclin des fonctions cognitives.
Mais de plus en plus de sportifs amateurs pratiquent des entraînements de plus en plus longs et de plus en plus soutenus : marathon triathlon… C’est devenu un véritable phénomène de mode transgénérationnel ! L’impact de ce type d’entraînement intensif sur la santé cardiovasculaire demeure mal compris. D’un côté, certaines études ont montré que les athlètes de haut niveau, ceux ayant remporté une médaille olympique par exemple, vivent en moyenne environ 3 années plus longtemps que des personnes moins actives, ce qui suggère un impact positif de l’activité physique intense sur la fonction cardiaque. Mais deux nouvelles études parues dans la revue Circulation permettent de mieux comprendre cet impact de l’exercice à haute intensité sur la santé cardiovasculaire.
Dans l’ensemble, ces observations suggèrent qu’environ la moitié des athlètes qui font des exercices à haute intensité pendant plusieurs années développent des plaques d’athérosclérose au niveau des artères coronaires, et ce en dépit d’une absence de facteurs de risque bien établis de maladies coronariennes (cholestérol, hypertension, tabagisme, surpoids).
Quel est l’impact sur la santé ? Quelles sont les limites ?
Remerciements :
INSEP
Institut national du sport, de l'expertise et de la performance