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Retour sur images - Des mots d'amour
- Vie pratique
- 5 min 51 s
- indisponible
- tous publics
Chroniqueuse : Marie Mamgioglou
- Maria Casarès et Albert Camus : les Amants
Entre l’écrivain Albert Camus et la comédienne Maria Casarès, neuf ans de différence mais une même intensité à vivre, travailler et aimer. Nous invitant dans leur quotidien d’artistes, cette correspondance éblouissante se lit aussi comme un grand roman de l’amour adultère, qui se nourrit des séparations, des doutes et des retrouvailles.
« Correspondance (1944-1959) », d’Albert Camus et Maria Casarès
- Dominique Rolin et Philippe Solers : Les complices
Il a 22 ans et elle 45, lorsque débute cette liaison éminemment littéraire. Loin de son personnage d’histrion libertin, Sollers révèle ici le visage inédit d’un angoissé laborieux qui déploie progressivement son assurance et son style. Mais il faut attendre pour lire les réponses de Dominique Rolin, qui feront l’objet d’un volume à part. Complices, indépendants, admiratifs : c’est l’amour en toute intelligence.
« Lettres à Dominique Rolin (1958-1980) », de Philippe Sollers
- Vladimir et Véra Nabokov : Les époux
Lorsque Nabokov rencontre Véra, au printemps 1923, il commence aussitôt à lui écrire, avec autant d’inventivité et de malice qu’il mettait dans ses romans, et ces lettres dureront jusqu’à sa mort, en 1977. On y voit le travail forcené de Nabokov pour faire reconnaître son œuvre, leur fils naître (ci-contre), leur couple vaciller sous le coup d’une aventure, puis résister et s’émerveiller jusqu’au bout. L’écrivain cultive une merveilleuse légèreté, comme si le bonheur était une affaire toute simple, que l’on décide une bonne fois pour toutes.
« Lettres à Véra », de Vladimir Nabokov
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