Télématin
Echos du monde - Les saltimbanques au Moyen Orient
- Vie pratique
- 5 min 4 s
- indisponible
- tous publics
Chroniqueuse : Marie Mamgioglou
Par-delà les conflits et les diktats des conservatismes religieux, les saltimbanques dépassent frontières et préjugés. La photographe Johanna-Maria Fritz a suivi leur quotidien, notamment en Iran, Afghanistan et Palestine.
La jeune photographe allemande Johanna-Maria Fritz, 23 ans, s’est prise de passion pour le cirque. Mais ce qui l’intéresse n’est pas tant le spectacle que l’avant et l’après, le quotidien de la troupe, hors le chapiteau.
Après avoir suivi des clowns et des acrobates d’ex-Allemagne de l’Est et d’Islande, elle s’est envolée vers des contrées plus lointaines, l’Afghanistan, l’Iran et la Palestine, retrouvant sur ces terres, a priori peu habituées aux arts du cirque, un univers proche de celui observé dans les pays occidentaux. « Peu importent la couleur de peau, la religion ou les convictions politiques, l’esprit du cirque unit les gens. » dit la jeune diplômée de l’Ostkreuz-schule, une école de photographie à Berlin.
Ce projet, « Like a Bird » (« Comme un oiseau »), a obtenu en juillet 2017 le prix Inge Morath.
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