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Les 4 vérités - Aurore Bergé
- Info & société
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Chroniqueur : Jeff Wittenberg
Élue nouvelle présidente déléguée du groupe LREM à l’Assemblée nationale, Aurore Bergé est l’invitée des 4 Vérités pour décortiquer l’actualité sanitaire et économique en France.
Covid-19 : vers de nouvelles restrictions ?
La situation semble se détériorer à nouveau sur le front de la Covid-19. La région Île-de-France pourrait elle aussi, passer en zone d’alerte écarlate, seuil maximum avant un éventuel reconfinement.
En région parisienne, près de 250 cas sont détectés pour 100 000 personnes, ce qui risquerait d'entrainer, comme pour la métropole Aix-Marseille, des fermetures de bars et restaurants pour deux semaines.
De son côté, le ministre de la Santé s’exprimera le jeudi 1 octobre pour faire le point sur la pandémie qui touche le pays.
De nombreux médecins et scientifiques, dans une tribune dans le JDD ont déclaré que des mesures de durcissement devraient être mis en place « dès ce week-end pour des vacances de la Toussaint sereines ».
Pour l’élue des Yvelines « il faut accepter de faire du cas par cas car la circulation n’est pas la même en Bretagne, en Franche-Comté ou en Île-de-France. S’il le faut, les préfets peuvent prendre des décisions. »
Jean Castex, Premier ministre français a annoncé que les bars et restaurants pourront bénéficier des mesures de chômage partiel à 100% jusqu’à la fin de l’année. Cependant un vent d’incompréhension et de révolte souffle du côté de la région marseillaise et en Guadeloupe, frappées par l’interdiction totale d’ouverture des établissements pendant deux semaines.
Les élus locaux ne comprennent pas pourquoi ils n’ont pas été concertés et fustigent le pouvoir « parisien » en place.
« Si les décisions n’avaient pas été prises, ces mêmes personnes se seraient retournées vers l’État en disant que celui-ci « est défaillant » affirme Aurore Bergé et de continuer : « nous n’avons pas le choix parfois, que d’avoir des mesures sanitaires strictes, il n’y a pas de plaisir à voir les bars et restaurants fermés. Aujourd’hui nous devons regarder comment se propage le virus, s’il y a plus de personnes sur des lits de réanimation, si les médecins doivent reporter ou non des opérations à cause de l’augmentation des cas de Covid-19. On ne peut pas prendre le risque de se retrouver à nouveau dans une situation de saturation. »
Crise économique : « nous n’avons pas d’autre choix que d’être optimiste »
L’une des répercussions les plus importante à la pandémie du coronavirus est la crise économique qui frappe tous les secteurs en France. Le Secours Populaire annonce une explosion du nombre de bénéficiaires, selon eux, « la pauvreté dans le pays augmente très fortement ».
La nouvelle présidente déléguée du groupe La République en marche ! à l’Assemblée nationale ne mâche pas ses mots, « la crise économique de l’année 2020 sera majeure. »
Selon l’élue des Yvelines, LREM a réussi à anticiper cette crise. « Nous avons mis en place trois plans de relance rectificatifs qui ont permis de soutenir le pays. Aucun autre pays au monde a mis en place du chômage partiel dans ces conditions-là. Nous avons presque ‘nationalisé’ les salaires pendant la crise pour permettre aux entreprises de continuer à vivre, pour permettre le maintien de l’emploi. Il y a eu des situations sociales très compliquées durant le confinement, c’est la raison pour laquelle, nous avons débloqué des aides d’urgences. Nous avons proposé 100 milliards d’euros pour relancer l’économie, nous n’avons pas d’autre choix que d’être optimiste. »
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