Télématin
Musiques - Quoi de neuf sur la scène française ?
- Vie pratique
- 6 min 7 s
- indisponible
- tous publics
Chroniqueur : Alex Jaffray
Trois jeunes pépites françaises influencées par la musique anglo-saxonne à découvrir en cette fin d’été : le folk intimiste d’Elias Dris, la néo New Wave de Yan Wagner et la pop orageuse de la belle Norma.
Norma
Débutons avec Norma, nouvelle PJ Harvey à la française avec sa voix puissante, sa guitare et ses mélodies pop. Auteur-compositeur-interprète née en 1990 du côté de Toulouse, elle grandit dans une famille de mélomanes, un père bluesman fan de Springsteen et une mère atteinte de Beatlemania. Une dualité d’influences qui va construire sa musique entre mélodies pop et songwriting à l’américaine. Norma aime aussi les hommages : hommage à Marilyn d’abord, à qui elle emprunte son vrai nom (Norma Jean Baker), une référence montrant sa passion pour l’Amérique et les chansons écrites et chantées en anglais. Et hommage à Bruce Springsteen, auquel elle emprunte carrément le titre de son album et de cette chanson intitulée Badlands (Springsteen a intitulé une de ses chansons Badlands sur l’album Darkness on the Edge of Town sorti en 1978,)
https://www.youtube.com/watch?v=rDnfQzPIZiM&featre=youtu.be&t=24
En concert demain 02/09 au festival Mauvaises Graines à Verneuil sur Avre, le 19 septembre à Evreux.
Yan Wagner
Si vous aimez Dépêche Mode et Etienne Daho, vous aimerez Yan Wagner : d’un côté, une voix grave et magnétique de l’autre des synthés analogiques et autres boîtes à rythmes New Wave à l’anglo-saxonne. This never happened est son second album. Même si Yan décide de chanter en anglais (il est né et a été élevé à Manchester) il demande à Jean-Louis Piérot, le producteur légendaire des plus grands disques de chanson française de l’ère pop, (Paris ailleurs et Corps et armes d’Etienne Daho, Faux témoin et La part des anges de Jacno, Fantaisie militaire d’Alain Bashung), de produire son album. This never happened, c’est son second disque, un bijou électro pop à se procurer de toute urgence.
https://www.youtube.com/watch?v=wVJu9WnH8zk&feature=youtu.be&t=103
En concert le 29/9 à Lille, le 10 octobre à Paris, le 19 à Strasbourg.
Elias Dris
Terminons par le plus jeune, Elias Dris (c’est un garçon !!!), une voix quasi androgyne sur fond de country-folk d’un classicisme intemporel. Elias Dris grandit en banlieue parisienne. Très jeune il se passionne pour la musique, écoute Neil Young et Joni Mitchell en boucle dans sa chambre, puis commence à écrire des chansons. Ce premier album Gold in the ashes, il est allé l’écrire à Los Angeles et l’a enregistré avec Tom Menig (producteur et père d’Alela Diane) dans son studio californien. On y trouve une série de titres mid-tempo, des arrangements électriques (guitares, pedal steel) ou acoustiques (banjo ou mandoline …) qui donnent de l’envergure à des chansons à l’écriture encore tendre . Artiste à suivre…
https://www.youtube.com/watch?v=UAbP5GX5b9A&feature=youtu.be&t=42
Du même programme