La montagne sacrée

Diotima danse passionnément, notamment au bord de la mer où elle capte l’énergie de l’écume jaillissante. En quête de sensations nouvelles, elle part à la montagne. Dans une station de sports d’hiver, elle fait la connaissance de Karl et Vigo, deux amis venus pratiquer le ski et l’escalade. Ils tombent tous les deux amoureux de la jeune femme. Lors d'une ascension, les deux hommes se découvrent rivaux et l’expédition tourne au drame. Bravant le danger, Diotima tente de venir en aide à ses soupirants…  Là-haut sur la montagne  Ciels chargés de nuages, glaciers menaçants, crevasses impressionnantes, silhouettes perdues dans l’immensité : Arnold Fanck s’affirme comme un maître du cinéma de montagne, genre qu’il a créé au début des années 1920. Ses premières réalisations attirent rapidement l’attention du public allemand, qui cherche dans le retour à la nature une échappatoire au climat politique et économique incertain. Parmi ses admirateurs se trouve Leni Riefenstahl, une jeune danseuse. À l’issue de leur première rencontre, Fanck écrit pour elle ce rôle sur mesure. Leur collaboration se poursuivra avec cinq longs métrages. C'est lors du tournage de La montagne sacrée que Leni Riefenstahl commence à s’intéresser à la réalisation. Alors que les films de son mentor, mettant en scène les puissances irrationnelles de la nature, ont été classés dans le cinéma précurseur du nazisme, Leni Riefenstahl en deviendra la représentante officielle avec Les dieux du stade.