Les 4V - Nicole Belloubet
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En France, les faits de violences chez les mineurs se multiplient. Et le milieu scolaire est particulièrement touché. Dans ce cadre, le Premier ministre a annoncé, lors d’un déplacement à Viry-Châtillon, où le jeune Shemseddine, 15 ans, est mort après avoir été battu à la sortie de son collège, une série de mesures juridiques et éducatives afin de restaurer l’autorité. « Nous avons la volonté de constituer un bouclier autour de l’école. Et cela se traduit réellement sur la sécurisation physique des établissements », réagit Nicole Belloubet, invitée des 4 Vérités, lundi 22 avril 2024, sur France 2. « Nous prenons responsabilités, assure la ministre de l’Education nationale et de la Jeunesse, assurant qu’il en était fini du « pas de vague ». « Nous sommes en marche pour répondre à cette absence de pas de vague. Derrière, il faut suivre les situations difficiles, c’est ce que nous faisons », souligne-t-elle. Dans son discours, Gabriel Attal a notamment évoqué le cas des élèves perturbateurs, évoquant notamment une série de sanctions. « La réponse est à plusieurs niveaux. (…) L’école répond par la prise en charge spécifique de ces élèves », estime l’ancienne garde des Sceaux. Gabriel Attal est attendu ce lundi 22 avril à Nice pour évoquer notamment la question des internats éducatifs. Ces établissements concernent les élèves repérés comme étant « hautement perturbateurs » et les prennent en charge « pendant les vacances scolaires, avec un encadrement scolaire presque militaire ». Un autre dispositif est également prévu par l’Education nationale. Pour l’heure ce dispositif repose sur le volontariat. Les mesures annoncées par le Premier ministre doivent être débattues lors d’une concertation dans les huit prochaines semaines.
Le Premier ministre a, par ailleurs, confirmé, la formation de groupes de niveaux au collège, dès la rentrée de septembre. « Ma volonté c’est de faire réussir tous les élèves. C’est le seul objet de l’école, je ne suis à la tête de ce ministère que pour cela », affirme Nicole Belloubet. « Nous avons pensé qu’en sixième et en cinquième nous pouvions apporter plus de soutien à l’ensemble des élèves. (…) Nous mettons en place des groupes de besoin qui vont prendre en charge ces élèves », ajoute la ministre, qui refuse le « tri social ». De leur côté, les syndicats enseignants veulent faire annuler cette mesure devant le Conseil d’Etat. « Nous verrons ce que dit le conseil d’Etat. Mais ce qui importe, c’est le soutien que nous pouvons apporter aux élèves ».
Groupe de niveau : les recours devant le Conseil d’Etat
Face à la crise de recrutement au sein de l’Education nationale, le président de la République a annoncé que le concours des enseignants se passera désormais à la fin de la licence (bac+3), et non plus après un master (bac+5). « Notre idée est de donner une trajectoire d’excellence aux jeunes qui veulent être professeurs. Aucun enseignant n’exercera avant le master, mais pendant ces deux années, ils seront en stage ou en responsabilité devant les élèves », explique la ministre.
A sept semaines du scrutin des élections européennes, le Front national, porté par Jordan Bardella caracole toujours en tête des sondages et paraît intouchable. De son côté, la macroniste Valérie Hayer, lancée en mars par la majorité, ne parvient pas à inverser la tendance. « L’Europe est une ambition, un besoin, une nécessité », martèle Nicole Belloubet.
Présenté par : Thomas Sotto, Marie Portolano